Fiat Stilo
Dates clés
- Commercialisation : septembre 2001 à avril 2007 - Version break «multi Wagon » : janvier 2003 à avril 2007
En bref
Elle n’a connu qu’une carrière en demi-teinte. Sa ligne assez passe-partout et la réputation mitigée de Fiat n’ont d’emblée pas plaidé en sa faveur. Et c’est plutôt dommage : car si elle ne recèle aucune technique avant-gardiste, c’est une fort honnête berline compacte, de la catégorie des Renault Mégane et VW Golf. Pâtissant d’une image moins favorable, elle se trouve à des niveaux de prix sensiblement inférieurs, même lorsqu’elle est mue par un de ses excellents diesels de la famille JTD. L’achat n’est donc, globalement, pas à déconseiller.
Caradisiac a aimé
- La bonne position de conduite
- Les moteurs diesels modernes et fiables
- L'équipement
- La tenue de route saine
Caradisiac n'a pas aimé
- L'ergonomie
- L'insonorisation
- Le manque de visibilité
Nos versions préférées
- 1.4 16S CLASS 5P
- 1.9 JTD 115 CH EMOTION 5P
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Les motorisations diesels : modernes, fiables et sobres.
- L’équipement : dès les premiers niveaux de finition, la dotation de série est complète. La climatisation est standard, sauf sur les versions d’entrée de gamme « Active » jusqu’en 2004.
- Le modernisme de son habitacle : sur la plupart des versions, l’ordinateur de bord permet de paramétrer sa voiture “à la carte”.
- La tenue de route : saine et sûre en toutes circonstances.
- La position de conduite : elle est finement ajustable, grâce à un siège conducteur réglable en hauteur sur une grande amplitude. Le volant est réglable en haut et en profondeur.
Ce qui peut faire hésiter
- L’ergonomie : l’accès à certaines commandes est trop complexe, notamment celles qui passent par le grand écran central des versions haut de gamme.
- L’insonorisation : elle n’a pas été assez travaillée. Les sonorités mécaniques sont trop présentes, même sur les versions essence.
- Les sièges avant : sauf sur certaines livrées Abarth et haut de gamme, leur dossier est mal dessiné.
- La banquette : elle se montre trop raide, et son dossier n’est pas assez incliné.
- La visibilité : elle n’est que moyenne ; les montants de pare-brise sont trop larges. La vue de 3/4 avant en devient insuffisante.
- Les vitres arrière sur les carrosseries 3 portes : elles sont totalement fixes e ne peuvent même pas s’entr’ouvrir.
- L’absence d’une version essence de milieu de gamme agréable mécaniquement et pas trop gourmande.
- Le poids : excessif, ce qui explique ses excès en consommation (gamme essence).
Budget
Achat / Cote :
Les prix à la revente s’annoncent très intéressants, sensiblement en dessous des cours moyens enregistrés par ses concurrentes contemporaines.
Consommation :
Les diesels affichent une bonne sobriété. Constat inverse pour les versions essence, dont le rapport performances / consommation n’est pas des plus favorables.
Assurance :
Aucun excès tarifaire sur ce modèle.
Prix des pièces :
Elles ne sont plus aussi bon marché que sur les Fiat de précédentes générations. Mais elles restent sans abus particulier.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 20 000 à 30 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km.
Fiabilité
Description :
Cette voiture vaut bien mieux que sa réputation. D’emblée, la partie mécanique s’est révélée solide, et le taux d’incidents n’a jamais atteint des niveaux excessifs, même sur les modèles de début de production. La médiocre image de Fiat en matière de fiabilité n’est donc pas de mise ici. Idem pour la qualité générale de fabrication, qui est calée sur des standards tout à fait satisfaisants. Les incidents électriques et électroniques sont survenus en quantité limitée.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Boîte de vitesses robotisée Selespeed. Sur les versions Abarth fabriqués jusqu’en 2003 (et surtout ceux fabriqués jusqu’en novembre 2001), problèmes sur la gestion électronique des passages de rapports. Remède : reprogrammation de la gestion électronique de la boîte.
- Volant moteur. Sur les 1.9 JTD fabriquées jusqu’en décembre 2001, possible incident sur le volant moteur à partir de 80 000 km.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1.9 JTD. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, apparition de vibrations mécaniques et d'un bruit (chuintement) lors des démarrages à froid à partir de 40 000 km, qui s'accroissent par la suite assez rapidement. Causé par l'altération de l’insert en caoutchouc de la poulie de vilebrequin. Poulie à remplacer : env. 240 €.
- Moteur 1.9 JTD 115. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2002, à-coups, en particulier lors des accélérations entre 2000 et 3000 tr/mn. Causé par la cartographie mal adaptée de la gestion moteur. Remède : reprogrammation.
- Pneus avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’à l’été 2002, usure parfois asymétrique et prématurée des pneus. Causée par un défaut de réglage du train avant en usine.
- Pneus arrière. Sur quelques modèles fabriqués jusqu’en décembre 2003, usure asymétrique des pneus. Causée par un défaut de la géométrie du train adoptée en usine. Peut nécessiter le remplacement du train arrière.
- Suspension arrière. Sur les modèles jusqu’en février 2002, bruit en provenance du train arrière. Provient le plus souvent d’une bague située à la base des amortisseurs ; mais peut aussi être dû aux silentblocs de train arrière (à remplacer).
Aspect extérieur :
- Carrosserie. Sur les modèles fabriqués jusqu’à l’automne 2002, ailes avant mal ajustées : pointes antérieures trop proéminentes.
- Portières arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2002, retenue excessive et grincement lors de l’ouverture.
- Peinture. Vulnérabilité des sabots protecteurs d’aile arrière, situés à la base des passages de roues, juste au bout des bas de caisse (peint couleur carrosserie) : ils sont naturellement exposés aux projections de gravillons, dont les impacts font sauter la peinture en surface. Aspect dégradé au bout de 10 000 ou 20 000 km (mais pas de risque de corrosion : la pièce est en plastique).
- Joints de portière. Légère irrégularité d’aspect près des angles supérieurs.
- Baguettes extérieures à la base des vitres latérales. Sur les modèles fabriqués jusqu’en 2003, le bourrelet en caoutchouc a tendance à rebiquer.
Finition intérieure :
- Bruits parasites. Sur les modèles 2001, craquements et vibrations de planche de bord.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Ordinateur de bord. Quelques caprices, surtout sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2002.
- GPS. Aléas possibles de fonctionnement, avec des caprices de guidage.
- Essuie-glaces. Sur les modèles fabriqués jusqu’en novembre 2001, dysfonctionnement possible des essuie-glaces. Causé par le durcissement de la graisse au niveau du moteur d’essuie-glaces.
- Témoin d’airbag. Sur tous les modèles, allumage inopiné du voyant d’airbag. Causé par un défaut du connecteur sous le siège conducteur. Première amélioration partielle en jénvier 2002, puis en décembre 2003.
Rappel de rectification en concession :
- Serrures de portières. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, risque de givrage des serrures. Rappel en janvier 2002 : injection d’un liquide antigel dans les câbles de commande des serrures, pose de capuchons et de supports de poignée empêchant les entrées d’eau.
- Moteur 1.8 à essence. Sur quelques modèles fabriqués courant 2002, la courroie d’accessoires peut se montrer bruyante, ou céder accidentellement. Causé par le manque de serrage des vis du tendeur. Rappel. Remède : resserrage ou remplacement du tendeur, voire de la courroie si elle a été endommagée. 10 voitures en France, 593 voitures au total.
- Circuit de refroidissement. Sur les versions 1.8 et 2.4 essence ainsi que les 1.9 JTD fabriquées entre le 23 octobre 2001 et le 26 février 2002, le ventilateur de refroidissement moteur risque de ne pas se déclencher. Causé par un court-circuit qui se produit dans la centrale de commande pilotant la mise en route du ventilateur. Remède : remplacement de l’unité de gestion du ventilateur. 5 704 voitures en France, 25 100 au total. Il s’agit des versions. Ces voitures ont été fabriquées. Les concessionnaires avertiront les clients par courrier. L’opération nécessitera une heure d’immobilisation.
- Suspension avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2006, risque d’entrée en contact entre le ressort avant de suspension et le pneu. Causé par la corrosion de la coupelle. Rappel en dmcembre 2006 : pose de bagues de maintien. 46 617 voitures en France, 187 392 au total.
- Direction. Sur les versions 1.8 et 2.4 Abarth fabriquées en mars et avril 2003, bruit dans la direction et éventuelle perte d’entraînement de la crémaillère en manœuvre. Causé par une usure prématurée du patin censé réduire le jeu entre le pignon et la crémaillère. Rappel à l’été 2003 : inspection des directions et, si besoin, calage du jeu de direction ou remplacement complet du boîtier de direction. 41 voitures en France, 613 au total.
- Direction. Sur les versions 1.8 et 2.4 Abarth fabriquées entre décembre 2003 et août 2005, risque de bruit et de jeu excessif dans la direction à partir de 40 000 km. Rappel au printemps 2005 : réglage du boîtier de direction, ou si besoin remplacement. 2 393 voitures en France, 30 975 au total.
- Direction assistée. Sur les modèles fabriqués en novembre et décembre 2001, le mode City (commande de direction allégée) de la direction assistée risque de devenir inopérant. Causé par un dysfonctionnement de la centrale de gestion de l’assistance. Rappel début 2002 : vérification, voire remplacement de l’unité de gestion. 370 voitures en France.
- Airbags rideaux. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2002, risque de déclenchement intempestif des “window bags”. Causé par un mauvais montage de la centrale électronique qui pilote ces airbags. Rappel en mars 2003 : vérification et, si besoin, remplacement de la centrale de gestion. 1 366 voitures en France, 16 500 au total.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 1.4 16S CLASS 5P
En diesel : 1.9 JTD 115 CH EMOTION 5P
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