« Pas un seul des 2 milliards d'euros de bénéfice courant prévus en 2010 n'arrivera de l'Italie. Fiat ne peut pas continuer à gérer pour toujours ses usines à pure perte. Fiat pourrait faire mieux s'il pouvait éliminer l'Italie. Nous sommes 118e sur 139 au classement de l'efficacité du travail et 48e à celui de la compétitivité. »


Si c'est probablement ce que l'on pense aussi par chez nous, les dirigeants ont au moins la délicatesse de ne pas l'exprimer avec autant de clarté. Mais chez Marchionne, un patron cost-killer par excellence, on sent son exaspération de plus en plus difficilement contenue.

Fiat qui compte 80,000 salariés en Italie sur un total de 190,000, est le premier employeur du pays. Et Marchionne n'a visiblement pas peur de créer de grosses tensions sociales, ni d'irriter le gouvernement italien qui a défendu plus d'une fois les salariés lorsque Fiat a souhaité fermer des usines dans le pays.

Via Les Echos