Il est double Champion du Monde, sans doute le pilote du moment en Formule 1 et il apporte avec lui un joli pactole de 62 millions d’euros pour qui veut de lui. Et pourtant, tout n’est pas si simple pour un Fernando Alonso qui est toujours dans l’expectative pour ce qui est de son avenir immédiat. Faisons le point sur cette ubuesque situation :
L’option la plus avancée reste le team Red Bull qui négocie sérieusement avec l’ibère. Franz Tost, qui s’occupe du greffon Toro Rosso du troupeau autrichien l’a avoué sans ambages, Mateschitz et Berger ne lâche pas l’espagnol d’une semelle. Mais il y des écueils. D’abord, il n’y a pas la place prévue sur la monoplace pour les généreux partenaires de Fernando, mais aussi, et surtout, Renault a l’œil sur ces tractations. Le losange, en effet, goûterait assez peu de voir une écurie cliente mieux armée que la sienne. Et ce d'autant plus qu'il est aussi sur le coup.
Enfin, Webber et Coulthard ont déjà signé le contrat et même si l’Ecossais n’est pas dupe sur la solidité du sien, il faudrait encore trouver la parade pour le faire glisser chez les voisins au moteur Ferrari, qui affichent aussi complets avec Vettel et Bourdais. Pour conclure, l’échec de l’embauche de Brawn ne donne plus ce cachet technique qui aurait peut être vraiment convaincu l’ex-pilote McLaren.
Puisque l’on parle de Brawn, Honda est plus qu’intéressé par l’Espagnol, mais ce dernier pense aussi au long terme qu’il verrait bien de couleur rouge. Est-ce pour lui assurer de sa compréhension que la Scuderia a remanié son organigramme, éloignant Jean Todt des monoplaces frappées du cheval cabré ? Last but not least, Toyota est aussi sur le coup, bien qu’ayant récemment officialisé une paire Trulli-Glock pour 2008. Ce qui est certain, c’est que lorsque Alonso aura fait son choix, il y aura un de ses collègues qui se retrouvera sur la touche.
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