Les troupes Toyota, qu'elles soient officielles ou qu'elles avancent masquées sous la bannière Williams, ne vont pas seulement avoir un problème de diffuseur à régler. Elles risquent, aussi, de voir leur budget s'infuser dans le chaudron de la crise économique pour mieux boire le bouillon. En effet, Panasonic, investisseur titre dans l'aventure japonaise en Formule 1, et Philips, encore un des rares partenaires solides qui reste au chef d'œuvre en péril Williams, viennent d'annoncer leurs effroyables pertes, synonymes de coupes sombres à envisager très vite.
Les nippons ont en effet suivi la vertigineuse pente de leur collègue Sony en constatant une perte de pas moins de 90% de leurs bénéfices au dernier trimestre, dans un marché devenu morose qui n'augure rien de bon dans un domaine de l'exportation déjà naturellement plombé par le cours du Yen. Pour tout dire, Panasonic se prépare à sa première perte sèche depuis six ans.
Les bataves de Philips n'en mènent pas plus large. Près de 1,5 milliards de perte au quatrième trimestre, un plan de réduction des effectifs estimé à 6 000 emplois biffés, l'enseigne à autre chose à penser qu'à porter secours aux hommes de Grove qui s'apprêtent par ailleurs à voir partir la Royal Bank d'Ecosse. Dur, dur.
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