Les performances affichées jusque là par les Toro Rosso à Valence ont comme ouvert la Boîte de Pandore au sein du clan Renault. Car les monoplaces nées Red Bull de Vettel et de Bourdais sont équipées du V8 Ferrari, si bien que de Coulthard à Webber en passant même par Alonso, on a saisi l’occasion pour montrer du doigt le moteur français et appuyer la théorie en vogue dans les coulisses qu’il serait bel et bien moins vitaminé que son homologue italien.
Une hypothèse que Vettel tient cependant à battre en brèche. Pour lui, tout ne se résume pas si simplement à la mécanique. Pour l’espoir allemand, ce serait plutôt du côté de la capacité de l’équipe à définir les réglages sur une piste inconnue qu’il faudrait regarder pour expliquer la hiérarchie de la grille de départ de ce Grand Prix d’Europe.
« Pour moi, la différence ne réside pas dans le moteur. Avec la réglementation actuelle, il n’y a pas vraiment d’écart entre les moteurs. Parfois certains sont mieux sur tel ou tel circuit, ça dépend du caractère. Mais l’aérodynamique et les réglages en général jouent un rôle plus important. Je ne sais pas ce qui s’est passé chez Red Bull et Renault, peut être se sont-ils perdus en prenant un mauvais chemin technique sur cette nouvelle piste. On a été meilleur qu’eux ici, mais je pense que fondamentalement, ils sont toujours devant nous. »
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