Dernier tour du Grand Prix de Chine. Heidfeld a eu maille à partir avec la Spyker d'Albers qui évolue comme s'il était seul au monde alors qu'il est à un tour des ténors. Du coup, Sato, tout autant retardé, est revenu sur la Bmw Sauber de l'Allemand, emmenant, avec lui les voitures sœur en moteur de Button et Barrichello.
Le regroupement sera fatal au couple teuton qui se verra pris au piège d'un trio Honda. Button passera, Sato bloquera, Barrichello accrochera, et Heidfeld, estourbi, de la septième place se contenter il devra.
Pour le team teuton, l'affaire est claire, on vient d'assister à une chinoiserie nippone, ce qui est en soi un joli tour de force. Sato a joué les troubles fêtes pour ouvrir la voie aux voitures officielles. Et les commissaires sont invités à se pencher sur cette conjoncture.
Nick Fry qualifie l'interprétation des faits de Bmw de "ridicule". Les officiels, cependant, relèvent une anomalie dans les comportements. Albers, qui, déjà, avait été sanctionné lors des essais pour avoir « oublié » une séance de pesage, prend vingt cinq secondes dans les dents, quant à Sato, il est purement et simplement disqualifié.
On ne connaîtra bien sûr jamais les intentions des protagonistes dans cette affaire. Reste que le message officiel est clair. Pas de jeu de ce genre, si tant est que l'on en aurait l'idée, à deux Grand Prix de la fin d'un championnat totalement relancé.
Chez Ferrari, on n'est pas concerné. Coulthard n'a franchement pas ménagé Massa en le renvoyant à ses chères études dans cette course. Les deux hommes étaient pourtant bien équipés du même moteur. Et le Brésilien allait marquer des points bien précieux dans l'optique du championnat constructeur.
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