A quelques encablures de la fin de saison, l'issue du championnat reste particulièrement indécise. Et les deux protagonistes pour le titre semblent bien subir toutes les tensions inhérentes à ce genre de conjoncture aléatoire. Avec un enjeu de taille, celui d'un titre de champion du monde à la clé. On serait pour le moins perturbé.
Reste qu'à la fois Alonso et Schumacher ont démontré dernièrement qu'ils ne laisseraient pas leur part aux chiens. Du côté de l'Allemand, la manœuvre monégasque avait précédé les joutes désespérées de Hongrie que ses collègues pilotes ont très peu apprécié.
C'est ainsi que Schumi s'est trouvé sous les feux roulants de la critique par ses pairs lors du briefing des pilotes du vendredi prélude au meeting de Turquie. De La Rosa lui aurait dit son fait tandis que même le placide Trulli aurait trouvé à redire sur l'attitude du septuple champion.
Pour ce qui est d'Alonso, voici qu'il se fait une distinction à démontrer que l'adage, suivant lequel l'ibère est rude, est tout à fait justifié. Avec Doornbos comme sparing-partner. Une attitude de l'irascible moyen au carrefour de base en Hongrie, suivie d'un coup de roue amical lors de la fin de séance du vendredi, voilà qui traduit une nervosité qui finit par ressortir dans son discours. Fernando l'avoue lui-même : « Ca en devient personnel ». Le tout avec une R26 revue et corrigée par la Fia, il y a de quoi effectivement s'agacer.
Tout ça pour sentir que la mayonnaise monte à la manière de la plus noire époque vécue entre Prost et Senna. Là aussi, il y avait une Ferrari dans le coup et elle avait fini dans les décors, accompagnée par sa rivale McLaren. Schumi et Alonso sont du même bois ; ils ne céderont rien, et surtout pas l'un à l'autre.
Demain, au départ du Grand Prix de Turquie, le système de départ d'une Renault qui ne doit plus lâcher de points devrait lui permettre de se porter à la hauteur d'une Ferrari qui doit revenir au score et qui est à peine juste devant elle sur la grille. Pour un premier virage dont il sera intéressant d'en connaître la fin.
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