Malheur aux vaincus ! Lewis Hamilton ne cesse d'apprécier cet adage à chaque jour qui s'écoule depuis son cuisant échec dans sa quête d'une couronne mondiale qu'il pouvait réellement ceindre dès sa première saison en Formule 1. Dans un environnement délétère à l'articulation gigogne, l'espoir anglais qui aurait grandi trop vite semble tomber quoi qu'il fasse de Charybde en Scylla, comme si la lumière incandescente des projecteurs braqués sur lui brûlait impitoyablement son auréole.
Il aura fallu une bévue à Montréal au sortir pourtant d'une victoire monégasque, pour que le pilote McLaren soit voué aux gémonies. Le Grand Prix de France n'a pas arrangé ses affaires, subissant une seconde pénalité en course après celle signifiée au sortir de la campagne canadienne. Et c'est de son île natale que les critiques se font peut être les plus acerbes, les mêmes qui, en son temps, n'avaient pas épargné Button.
Dernière démonstration en date, l'idée qui voudrait que le jeune Hamilton ait succombé aux charmes des à côtés d'une vie de pilote de Formule 1. Il collectionnerait ainsi chanteuses, mannequins et autres créatures de rêve à la chaine, et pourquoi pas, même, simultanément, si bien que son esprit serait ailleurs que dans sa MP4/23.
A ces insinuations, le sociétaire de Woking répond que cette mauvaise passe finira chez lui à Silverstone, où il promet la victoire: « Je me sens bien. Je suis dans la place et rien ni personne ne m'en délogera. Rien ne pourra me détourner de mon objectif. Vous pouvez m'infliger des sanctions ou tout ce vous voudrez, j'irai toujours au combat pour en revenir avec le meilleur résultat possible. Pour le reste, et dans 99,9% des cas, c'est l'opinion que mon père a sur moi qui m'importe. »
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