Pour si lamentable qu’elle soit, l’affaire des turpitudes révélées de Max Mosley commencent à faire réagir le paddock de la Formule 1 à la veille du Grand Prix du Bahreïn. Un émirat qui a signifié par sa voix la plus haute que le toujours Président de la FIA n’était pas le bienvenu sur ses terres. La famille royale lui a ainsi écrit qu’ « avec beaucoup de regrets, nous avons le sentiment que dans les circonstances actuelles il ne serait pas approprié pour vous d’être à Bahreïn pour le moment. »
Par ailleurs, BMW et Mercedes se sont joints pour élaborer un communiqué ferme : « Le contenu des publications est honteux. Comme entreprise, nous prenons de solides distances par rapport à cette affaire. Cet incident concerne Max Mosley à la fois personnellement mais également comme Président de la FIA, l’organisation mondiale des fédérations automobiles. Nous attendons une réponse des membres compétents de la FIA. »
Toyota, enfin, « n’approuve pas le comportement qui pourrait ternir l’image de la Formule 1, en particulier tout comportement qui pourrait être compris comme étant raciste ou antisémite. Les personnages importants du monde sportif ou des affaires, y compris ceux du sport automobile, doivent se conformer à des normes élevées en matière de comportement. Lorsque tous les faits seront connus, il sera à la FIA de décider si M. Mosley a rempli les obligations morales qui incombent au Président de la FIA. »
Et en effet, en filigrane, c’est bien sûr le maintien au poste de Président de l’intéressé qui se pose. Face à ce qui s’apparente à une levée de boucliers, la fédération a communiqué que « l’ensemble des membres de la FIA seront invités à assister à la réunion pour débattre de la publicité liée à l’intrusion illégale de la vie privée du Président de la FIA. La réunion aura lieu à Paris le plus tôt possible. La FIA ne fera plus de commentaires sur cette affaire pour l’instant. » A quoi bon, en effet. Le mal est déjà fait.
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