Les grandes manœuvres sont actuellement en cours dans les coulisses de la FIA, après que celle ci ait, par son système de fonctionnement, confirmé sa confiance en son Président aux loisirs scabreux. A présent fort de ce quitus, ce dernier a retrouvé toute sa vigueur et donne sans faiblir les coups de rein qu'il juge nécessaire pour poser les bases de la Formule 1 de demain.
C'est ainsi qu'après l'annonce de l'explosion des tarifs de la Super Licence, qui met au supplice tout pilote qui veut accéder à la catégorie, voici une idée un tantinet perverse sur les flux qui aurait tendance à jouer avec les nerfs des écuries pour mieux mettre la tête d'Ecclestone sur le billot. Qu'on se le dise, il n'y a pas que du Sade chez Mosley, il y aussi un soupçon de Machiavel.
Si il est demandé aux pilotes de se décharger de quelques deniers supplémentaires pour financer les mesures de sécurité, il est aussi dans un premier temps exigé d'Ecclestone d'ouvrir un peu plus les cordons de sa bourse pour mieux arroser les écuries du plateau. Ainsi, la FIA propose que 92% des revenus publicitaires et 67% des revenus de la vente des droits TV pour chaque événement reviennent à l'avenir aux teams, au lieu du ratio actuel de 75% pour les uns et 50% pour les autres.
Une idée de prime abord de nature à réjouir les intéressés. Mais, du plaisir à la peine, il n'y a décidément qu'un pas. Car dans le même temps, la FIA envisage une inflation de 150% des droits d'inscriptions. Qui passerait ainsi de 300.000 à 740.000 euros. Un vrai coup de fouet justifié selon l'organisation par des raisons logistiques et sécuritaires. Qui vont de la prévision météo aux communications en passant par le positionnement des voitures sur le circuit. Entre autres.
En filigrane, c'est bien à Ecclestone qu'il est demandé de mettre la main à la poche. De manière directe, ou indirecte. La signature des nouveaux accords de la Concorde dépendront sans aucun doute de l'évolution de ce débat comptable.
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