C’est clairement la question que l’on peut légitimement se poser après cette nouvelle épreuve endurée par le team de Leafield. Errant depuis l'entame de la saison comme un condamné en sursis dans le paddock d’une Formule 1 qui ne prête qu’aux riches, Super Aguri vient ainsi de se voir tout simplement refusé l’accès au circuit d’Istanbul. Ses camions ont dû rebrousser chemin pour se garer sur un parking public annexe en attendant une explication. Qui n’a pas tardé à venir.
Ce serait en effet Nick Fry qui aurait indiqué aux responsables turcs que Super Aguri ne participerait pas au Grand Prix de Turquie. Et alors que la décision définitive de Honda sur le sort de la structure d’Aguri Suzuki n’est pourtant attendue que pour le courant de cette semaine.
C’est le même Nick Fry qui avait monté le projet mort né de la reprise par Magma Group et c’est encore Nick Fry qui a ébruité l’idée d’une prise de participation du groupe Weigl alors que la confidentialité était demandée. Et pourquoi cet acharnement contre Super Aguri ? Pour que Honda cesse de se disperser pour mieux consacrer toutes ses ressources à sa propre écurie. Un schéma que Ross Brawn, appellerait, aussi, de ses vœux.
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