Ce n'est pas à proprement parler un reproche, mais de là d'où vient l'argument, on sent comme un goût amer dans les propos. C'est ainsi que Jean Todt fait l'analyse de la fin de course hongroise de son pilote, ami et idole, Michaël Schumacher. Et de regretter de lui avoir laissé la main dans cette phase cruciale de la compétition, où il a choisi le combat désespéré plutôt que la gestion bien ordonnée d'un championnat toujours à sa portée.
Jean Todt voit ses points perdus, que celui récupéré sur le tapis vert à la suite du déclassement de Kubica ne console pas. Certes, le Français prend sur lui en affirmant que l'on est toujours plus malin après, mais que « radio-Todt », si célèbre en d'autres circonstances, soit restée muette en Hongrie, on en reste effectivement interdit.
Sur cette conjoncture, Schumi s'en était déjà exprimé. Passer de huit points potentiels pour finir avec rien et ramasser un point providentiel alors qu'un capital de cinq était à sa portée avec un peu d'abnégation, le baron rouge n'en a cure. C'est en agissant ainsi qu'il a le palmarès qu'il a, a-t-il fait savoir. Dont acte. Mais, aujourd'hui, ça ne semble plus vraiment passer.
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