Clairement mis sur le grill après les déclarations des propriétaires nippons agacés de voir leur monoplace collée au fond du peloton, le boss de l’écurie Toyota de Formule 1 basé à Cologne est sorti de sa tranchée après avoir essuyé ces feux nourris. Et après avoir, aussi, entendu, que le son de la retraite ne tarderait pas à résonner si l’offensive ne s’avérait pas, avant les deux prochaines campagnes, victorieuse.
Josh Howett, puisque c’est de lui dont il s’agît, a reconnu que ses troupes devaient travailler mieux, plus vite et plus dur pour y arriver. Il a aussi affirmé que les propos des Japonais ne signifiaient pas une certaine tension mais exsudaient plutôt une passion de la victoire frustrée qui ne remettait pas en cause leur volonté de continuer à faire de la compétition.
Quant à cette échéance de deux ans, Howett prend la posture de celui qui ne veut pas entendre : « Nous n’avons jamais reçu d’ultimatum du Japon. D’ailleurs je signale que nous avons signé les accords de la Concorde qui nous engagent jusqu’en 2012. » On décèlerait presque un soupçon d’effronterie.
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