L'information a quelque peu étonné dans le milieu lorsque le duo Williams-Webber a annoncé, de concert, que l'option qui les liait jusqu'au 31 juillet dernier ne serait pas exercée. Officiellement, voici donc Mark Webber de facto libre de tout mouvement et potentiellement sans baquet pour l'année prochaine.
Pourtant, la côte de l'Australien est favorable dans les paddocks, et les deux protagonistes continuent à s'épancher en public sur leurs espérances communes de rester, néanmoins, ensemble l'année prochaine. Alors, quid de cette situation ?
Dans un premier temps, si Franck Williams avait honoré l'option, il aurait dû, selon les termes du contrat alors en cours, augmenter substantiellement le salaire de son pilote. Mais en 2007, le team de Grove devra payer ses moteurs Toyota, et l'écurie est plus encline à dépenser son argent en un développement technique qui ne manquera pas, plutôt qu'en salaire de pilote.
Par ailleurs, Mark Webber ne prend pas ombrage de cette conjoncture. Car il vise surtout le baquet de la Renault aux côtés de Fisichella. Avec l'option levée, la voie est libre pour les négociations en ce sens. Et avec qui ? Son propre manager, qui est en même temps patron des jaune et bleu, soit Flavio Briatore.
Quant à Kovalainen, il ne se retrouverait pas le bec dans l'eau pour autant. Il ferait alors ses valises pour Williams. Il y retrouverait son ancien rival en GP2 Rosberg pour un duo explosif, à former et pas cher, ce dont raffole la structure anglaise.
Pour Enstone, en revanche, compter sur deux noms comme Fisichella et Webber, c'est plus au standing d'une équipe championne du Monde.
A défaut, Webber restera avec Franck avec un salaire revu à la baisse. Et Briatore y gagnerait dans tous les cas. Un vrai « gentlemen-agreement », en somme.
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