Outre le calendrier revu, le Conseil Mondial a statué dans d'autres domaines de la Formule 1.
Première mesure soumise par la FOTA lors de la réunion de Genève d'il y a quelques semaines, les moteurs devront désormais effectuer 3 courses avant d'être remplacé. C'est 2 actuellement. Cette mesure de "transition" doit permettre de réduire encore les coûts.
Le champ d'application de la deuxième décision est interne, preuve que la FIA sait aussi (parfois) voir ce qui ne fonctionne pas chez elle. Ainsi, la pluie de sanctions lâchée par les commissaires sportifs cette année a soulevé bien des aigreurs tant chez les fans que chez les pilotes qui ont la désagréable sensation d'être punis par des gens ne comprenant pas grand-chose aux conditions de pilotage d'une F1. La FIA a donc décidé de remanier son système de contrôle sur les courses.
- Sur les 3 commissaires sportifs, 2 sont permanents et le dernier provient de la fédération accueillant le GP. Désormais, ce troisième homme devra avoir subi une initiation sur au moins un Grand Prix préalable avant d'exercer à ce poste.
- Sur 5 épreuves en 2009, les fédérations pourront envoyer plusieurs commissaires qui assisteront au travail de leurs collègues officiant à ce moment. Ceci afin de les préparer à un éventuel futur rôle de commissaire sportif.
- Avant chaque Grand Prix, le CV des commissaires en poste sera publié sur le site de la FIA.
- Grâce aux ralentis modernes disponibles dans le bureau des commissaires sportifs, tous les incidents sous investigations amèneront à une prise de décision durant la course. Sauf s'il s'avère indispensable de rechercher des éléments de preuve hors période de course.
- À la fin de chaque course, toutes les décisions des commissaires seront justifiées dans une courte explication écrite disponible sur le site de la FIA. Ces notes complèteront la notification formelle des commissaires qui ne fait qu'indiquer l'infraction sans la détailler.
- Lorsque ce sera nécessaire, les preuves filmées ayant amenées les commissaires à prendre des décisions et que le public aurait pu ne pas voir seront diffusées sur les sites de la FIA et de la FOM.
Enfin, en réponse à ceux qui demandaient à ce qu'un ancien pilote soit intégré aux collèges de commissaires des GP, la FIA précise de façon assez ironique que rien n'empêche un ancien pilote de prendre une licence de commissaire de piste dans son pays puis d'acquérir l'expérience nécessaire sur des épreuves régionales, nationales puis internationales afin que la FIA puisse prendre en considération une demande d'obtention de SuperLicence nécessaire pour être nommer au poste de commissaire sportif sur les Grands Prix de Formule 1.
Bref, il n'est pas encore né le premier ancien pilote de F1 à devenir commissaire sur un GP de F1.
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