Vous attendez avec impatience les vacances ! Le jour J, beaucoup d'entre vous allez prendre votre voiture pour partir faire bronzette au bord de la mer en famille. La hausse du prix des carburants va vous plomber votre budget auto... Du coup, je vous donne les astuces suivantes en matière de transport pour que vous fassiez des économies une fois sur place, c'est toujours ça de gagné :

  • sur votre lieu de vacances, laissez votre véhicule au garage et adoptez les transports publics ou pourquoi pas le bateau quand c'est possible.
  • optez pour le vélo, les rollers et la marche à pied : c'est bon pour la santé !
  • si vous devez absolument vous déplacer en voiture, pratiquez le co-voiturage (voir dossier) et appliquez les principes de l'éco-conduite (voir dossier).

Et en plus, cela vous permettra de réduire votre consommation d'énergie et de moins polluer : en diminuant votre empreinte environnementale lors de votre séjour, vous serez un touriste éco-responsable !

Gros plan sur le 8e baromètre vacances Ipsos - Europ Assistance

Sachez que Europ Assistance et Ipsos ont publié les résultats de leur baromètre sur les intentions et les préoccupations des Européens pour les vacances. Eh bien ils révèlent que l’augmentation du prix du pétrole influence le choix du mode de transport pour 34% des vacanciers européens, de la destination pour 29% d’entre eux et de la durée des vacances pour 23% d’entre eux. Entre l'avion, la voiture et le train, leur coeur balance...

Ces résultats indiquent aussi que le budget prévisionnel dédié par les Européens à leurs vacances sera de 2 206 € en moyenne par foyer, contre 2 145 € en moyenne en 2007, avec de fortes variations selon les pays. Les Britanniques conservent leur première position en termes de dépenses : leur "budget-vacances" s’élève à 2 584 € (+ 5 €) tandis que celui des Espagnols est de 1 764 € (- 146 €) et celui des Français de 1 934 € (- 72 €). Conclusion : si le prix du pétrole n’est pas sans lien avec la légère hausse du budget moyen consacré aux vacances, il s’agit visiblement pour l’essentiel d’une influence sur la répartition des postes de dépenses au sein du "budget-vacances".

Ce baromètre explique enfin que cette indifférence majoritaire vis-à-vis du prix du pétrole lors de la préparation des vacances, notamment lorsqu'il s'agit du choix du mode de transport, reflète le comportement des Européens dans leur vie quotidienne hors vacances, ces derniers ayant plus tendance à subir l'inflation du prix du pétrole qu'à modifier radicalement leur mode de vie en conséquence. Les Espagnols, et surtout les Italiens, qui ont tendance à rester dans leur pays pour leurs vacances d'été et donc à utiliser davantage la voiture que les autres, sont visiblement les plus sensibles au prix du pétrole, notamment vis-à-vis de son influence sur le choix du mode de transport : la moitié des Italiens considèrent qu'il aura une influence sur le choix de leur mode de transport au cours de leurs vacances.

Et vous, vous allez modifier vos vacances à cause de la hausse du prix des carburants ?