Le 17 février approche vite. GM et Chrysler devront être capables à cette date de prouver leur viabilité au gouvernement créditeur. Mais les 2 groupes se heurtent à plusieurs difficultés. Si Chrysler espère en résoudre la plupart par son association avec Fiat, General Motors a bien du mal à se séparer des marques devenues encombrantes.
De fait, les voilà contraints une nouvelle fois à couper dans leurs effectifs pour alléger les charges financières qu'ils se savent incapables d'assumer. De la démonstration de leur viabilité économique à court terme dépend l'octroi du reste de l'aide gouvernementale.
GM propose ainsi à ses salariés à l'heure, 20.000$ de cash et un bon de 25.000$ valable sur l'achat d'une voiture du groupe pour les inciter à partir.
Chrysler fait mieux encore en offrant 50.000$ et un bon pour l'achat d'une auto de 25.000$. Ceux qui partiront sans la prestation assurance-maladie recevront 75.000$ et le bon de 25.000$. Cette proposition s'adresse aux ouvriers les plus anciens et doit permettre à Chrysler d'aligner ses coûts salariaux sur ceux des concurrents japonais.
via La Tribune
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