Il y a quelques jours, dans l’Equipe, François Hollande prenait l’initiative déclarant : « Il y aura une concertation à avoir au lendemain de l’élection présidentielle pour faire en sorte que ce soit coordonné et organisé (…) Il y a eu trop d’empressement sur le dossier du Grand Prix de France de Formule 1. Nous le réexaminerons si nous sommes élus. Je ne pense pas que ce soit à l’Etat de faire quelque effort financier que ce soit. Il y a suffisamment d’urgences pour ne pas considérer qu’il y ait des dizaines de millions d’euros à consacrer au Grand Prix. »
Nicolas Sarkozy a rétorqué, toujours dans l’Equipe : « Réexaminer les dossiers, faire une commission et réfléchir, ce n’est pas un projet Ça passe vite cinq ans, il vaut mieux être prêt avant. Monsieur Hollande ignore qu’un Grand Prix ramène de l’argent, comme tous les grands événements sportifs. Il ne faut pas avoir une vision étriquée. Nous sommes un pays qui a deux constructeurs automobiles mondiaux, Renault et PSA, et maintenant trois jeunes pilotes français prometteurs en F1. Il faut que l’on ait un Grand Prix. »
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