Il a fait ses débuts dans l'antichambre de la Formule 1 et contrairement à ce que pourraient laisser penser ses résultats bruts, ils ont été encourageants. Nelson Panciatici est entré dans l'univers du GP2 et comme à son habitude, il s'est montré appliqué et d'un sang froid exemplaire, se concentrant surtout sur son repère du moment, son équipier, déjà aguerri, Davide Valsecchi: « J’attendais cette première course avec impatience et je n’ai pas été déçu même si j’aurais aimé concrétiser par un meilleur résultat » déclare le Français. « Mais je suis satisfait de mes performances qui sont au niveau de mon coéquipier qui est ma référence. »
Les premiers essais libres ne se sont pas mal déroulés pour le pilote d'une équipe Durango qui a ensuite fait le pari d'un vent contraire soufflant dans la ligne droite pour la qualification, entrainant la décision de modifier le rapport de la sixième vitesse, pour adopter un rapport plus court. Malheureusement, Eole avait décidé de s'inscrire aux abonnés absents, si bien que c'est avec un handicap certain que notre Gaulois a affronté l'exercice déterminant pour la mise en grille:
« Nous avons perdu une bonne demi-seconde à cause de ce problème de boîte car j’heurtais le limiteur dès le début de la ligne droite, pour le reste, j’ai rencontré énormément de trafic en fin de séance, dommage car une place dans les 12 était tout à fait possible. » Malgré tout, c'est à quatre dixièmes seulement de son binôme que Nelson concluait la journée.
C'est donc à la vingt quatrième place que Nelson s'est élancé pour sa première course en GP2. Une entame assumée avec un sérieux exemplaire qui l'a porté jusqu'au douzième rang final malgré un départ timide: «Considérant que c’était ma première course en GP2, je suis plutôt satisfait. Globalement tout s’est bien passé. Je n’ai pas fait d’erreur en course, mon arrêt au stand s’est bien déroulé alors que je n’avais jamais fait de simulation, j’ai d’ailleurs trouvé cet exercice intéressant."
"J’ai ensuite tenté d’aligner des chronos de manière constante. Je suis content de cette première journée.» Mais du côté de son équipe, on était bien plus enthousiaste: « Nelson a été parfait » affirme ainsi Eduardo Gimenez, son ingénieur de piste. « Il a respecté toutes les consignes que je lui donnais par radio, il n’a commis aucune erreur, il a bien géré sa course et a épargné ses pneus quand il le fallait. Tout était impeccable. »
La seconde course, Nelson, parti de la douzième place, n’a pas été en mesure de rééditer sa performance de la veille. Un peu en difficulté au départ, il a perdu quelques places, mais a ensuite réussi à soutenir un bon rythme, jusqu’à ce que sa monoplace s’avère très difficile à conduire, ce qui l'a fait glisser dans la hiérarchie jusqu'au dix huitième rang.
« La tenue de route de la voiture se dégradait tour après tour, sur la fin elle était franchement inconduisible. Nous devons encore analyser les raisons de ce comportement avec mon ingénieur, mais à priori il s’agirait essentiellement des pneus qui se sont fortement dégradés, peut-être à cause dû choc que j’ai reçu à l’arrière lors du départ . »
« Je suis tout de même satisfait de ce week-end, car j’ai été en mesure de terminer les deux courses, et j’ai pu ainsi accumuler de l’expérience qui me fait défaut en GP2 pour l’instant. De plus, lors de la deuxième course, j’ai pu signer un chrono un peu plus rapide que celui de mon coéquipier, Davide Valsecchi, qui a les capacités à se battre pour le titre. Tout ceci est donc très encourageant pour moi. »
La prochaine étape, les 22 et 23 mai prochains, ne manquera pas de sel. Ce sera Monaco, un sacré morceau !
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