Si, lors de la première manche, Nelson Panciatici a eu droit à une course normale, soit sans problème particulier, la seconde allait être la répétition des errements connus depuis l'entame de cette saison synonyme de calvaire. Qualifié en sixième ligne le Français nourrissait le légitime espoir de rentrer dans les points, mais c’était sans compter sur un nouveau et énième souci sur sa voiture.
Auteur d’un excellent départ qui le voyait gagner plusieurs places, Nelson devait se rendre à l’évidence dès le premier tour, son moteur manquant cruellement de puissance. D’après son ingénieur, il s’agissait d’ailleurs du même problème de capteur rencontré aux qualifications.
Le pilote Durango s’est défendu avec acharnement mais quand on roule deux secondes moins vite au tour on ne peut pas résister bien longtemps à ses adversaires :
« J’ai fait le maximum mais c’était mission impossible" déclarait le tricolore en descendant de la monoplace. "La voiture n’était pas trop bien équilibrée avec le plein mais après quelques tours c’était bien, sauf que je me faisais doubler dans toutes les lignes droites sans que je puisse me défendre, vraiment frustrant. »
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