Comme la séance libre et à l'identique de la qualification, Nelson Panciatici a de nouveau été trahi par la mécanique de sa GP2 alignée par Durango au cours de la première course de la catégorie disputée sur le tracé du Nürburgring. Et pour bien boire le calice jusqu'à la lie, ce n'est qu'à quelques encablures de l'arrivée que la monoplace du Français s'est arrêtée. Avant ce désastre, Nelson avait réussi à tenir un meilleur rythme que sa seule référence du moment en raison des circonstances, son équipier Valsecchi, ce qui lui avait permis de ressortir devant lui à l'issue des arrêts aux puits.
Mais un malheur n'arrivant jamais seul, le tricolore a dû purger une pénalité pour vitesse excessive dans l'allée des stands, un « drive through » qu'il doit à son limiteur de vitesse tout aussi fiable que le reste de la préparation de sa voiture.
Face à autant d'adversité, Nelson restait néanmoins assez zen en revenant dans son box: « Il faut vérifier le bon fonctionnement du pit limiter car nous avons déjà eu ce problème lors des essais » a-t-il lâché d'entrée. « C'est dommage car j'avais le bon rythme pour faire une belle remontée, avec un meilleur temps en course que mon équipier. Je sais maintenant qu'avec une voiture sans problème, je peux finir dans le top 10. C'est le plus important dans une saison d'apprentissage, même si je suis impatient de concrétiser ! »
Après une intense réflexion, les ingénieurs de Durango optent pour un dysfonctionnement du système d'alimentation comme source de ces récurrents soucis de moteur. Il n'y a plus qu'à traquer le loup qui va finir par rendre chèvre à force de passer pour le dindon de la farce. Il faut faire vite. La seconde manche, c'est déjà demain.
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