Dimanche dernier, le 29 juin, se déroulait la sixième édition du Grand Pique-Nique Dacia, le « GPND », dans le Domaine de Courson (91), en Ile-de-France. Malgré un temps défavorable alternant éclaircies et averses, Dacia a pu annoncer un nouveau record d’affluence avec 13 700 inscrits et environ 14 000 participants effectifs (pour 3 100 véhicules dénombrés sur place).
Ce que vous (n’) avez (pas) raté du « GPND »
Chaque année, le Grand Pique-Nique Dacia est l’occasion de voir se concrétiser une véritable communauté autour de la marque Dacia. En 2014, nous avons pu à nouveau constater (vous pouvez retrouver la vidéo que nous avions réalisée l’an dernier et dans laquelle nous avions recueilli de nombreux témoignages de participants du GPND) que c’est à la fois la volonté de partager des expériences autour des modèles de la marque et celle de passer un bon moment qui motive le rassemblement en un seul endroit de la plupart des participants. Pour les accueillir, Dacia prévoit de nombreuses activités dont le point d’orgue est constitué par l’organisation d’un concert. Cette année, Christophe Maé avait été sollicité. De l’aveu même de Dacia, sa venue avait pour objectif de rajeunir l’offre musicale. Sur le coup de 14h30, la foule était invitée à plusieurs reprises à « faire du bruit », le chanteur ne tardant pas à faire son apparition sur scène. Une heure plus tard, alors que le dernier morceau n’était pas tout à fait terminé, un véritable déluge s’abattait sur le domaine et précipitait le départ d’une grande majorité des participants du GPND. Les commentaires avaient beau fuser – « j’ai les pieds trempés et le maillot mouillé », « ça a commencé sous la flotte, ça a fini sous la flotte » – la bonne humeur restait de mise, y compris dans les inévitables bouchons pour quitter le domaine. Auparavant, les enfants avaient pu profiter des multiples ateliers proposés (dessin, course en sac de patates, etc.) mais, indéniablement, ce sont les pédalos qui, sur le petit étang jouxtant le château, ralliaient le plus de suffrages, permettant d’ailleurs de réunir parents en enfants.
Le GPND est aussi l’occasion pour des possesseurs de mêmes modèles de se retrouver afin de discuter de leurs expériences. Les représentants de la marque le savent bien et travaillent en conséquence l’alignement des véhicules exposés. Cette année, deux rangées de véhicules se faisaient face à l’entrée du parc. Sur la gauche se succédaient une Logan MCV, un Duster, un Lodgy, une Sandero Stepway, un Dokker, une Sandero, un Dokker Van et un Duster ayant participé au rallye des Gazelles. A droite, une Logan était introduite après la Sandero, la file se terminant avec l’exposition d’un Dokker Van pick-up et d’un autre Duster du rallye des Gazelles. Si des représentants de la marque sont présents autour des véhicules, l’objectif n’est pas tant de vendre que de contribuer à l’esprit convivial que les participants instaurent par eux-mêmes.
Ce que vous ne savez sans doute pas du « GPND »
A l’image de cette chapelle qui n’était pas accessible à la grande majorité des participants du GPND, de nombreux éléments échappent aux participants. Car l’organisation d’un tel événement nécessite un long temps de préparation. Dès qu’une édition est terminée, l’heure est au bilan. Les départements marketing France et événementiel de la marque commencent ensuite – dès le mois de septembre suivant – à préparer l’édition à venir. L’un des principaux sujets concerne le lieu d’élection. Il doit répondre à de nombreux critères : permettre l’accueil de 15 000 à 16 000 personnes et de leurs véhicules, disposer de préférence d’un plan d’eau, être disponible au mois de juin…
Tout juste en amont de l’événement, le montage du pique-nique requiert six jours de travail et mobilise 75 personnes ; le démontage prenant pour sa part deux jours plein. Cette année, un total de 400 personnes aura été nécessaire le dimanche 29 juin pour la tenue du GPND. Durant la journée, 4 tonnes de frites (soit 800 000 frites) ou encore 8 000 baguettes auront été consommées.
On pourrait s’étonner de ne pas pouvoir essayer sur place des véhicules. Outre les problèmes inhérents à l’organisation d’essais ou liés à des questions, c’est aussi pour des raisons de coût qu’ils ne sont pas proposés. Car chez Dacia, le principal indicateur suivi en coulisses est le coût de l’événement par participant. Il doit être à l’image de la marque et demeurer contenu. Il nous fut malheureusement impossible d’en savoir davantage sur le sujet et d’obtenir le début d’un ordre de grandeur…
Rendez-vous l’an prochain
Initiée par des clients hollandais, l’idée de rassembler des possesseurs de Dacia autour d’un pique-nique s’est répandue à d’autres pays. En France, c’est la marque qui a pris directement le relai, tout comme au Danemark ou encore en République Tchèque. En Algérie, c’est un « Dacialand » itinérant passant durant la période estivale par les plages qui a été mis en place (*).
Après le nouveau succès populaire de cette édition, les regards de Dacia sont plus que jamais tournés vers l’an prochain. Car il s’agira d’y célébrer les 10 ans de la marque en France. Pour cet anniversaire, Dacia envisage différentes pistes dont le retour à l’organisation de plusieurs pique-niques ou une édition hors de l’Ile-de-France.
(*) Quelques événements similaires :
- Pologne : pique-nique, plus de 5 000 participants pour la cinquième édition
- Danemark : pique-nique, plus de 2 000 participants alors que la marque a été lancée dans le pays l’an dernier
- Algérie : Dacialand :15 000 participants au total
- Maroc : caravane des plages réunissant plus de 20 000 participants
- Pays-Bas : Dacia Tag, 1 300 participants
- Bulgarie : pique-nique, plus de 500 personnes
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