A Hong Kong, le chef de l'exécutif Donald Tsang a promis d'améliorer la qualité de l'air d'ici la fin de son mandat en 2012 et a souligné qu'il comptait sur le soutien de Pékin. Il a affirmé que la lutte contre la pollution atmosphérique chronique au-dessus de Hong Kong devenait primordiale : Hong Kong pourrait perdre de sa compétitivité si la situation actuelle n'évoluait pas.
Tsang a évoqué diverses mesures pour protéger l'environnement comme la baisse des émissions de souffre présent dans le diesel utilisé dans les transports et les usines et un investissement de 93 millions de dollars HKG (8,4 millions d'euros) afin de diminuer les émissions des usines du delta très industrialisé de la Rivière des Perles. Il a affirmé : "Notre objectif est clair. La réduction de la pollution atmosphérique résultant de nos industries est un objectif commun. C'est également une priorité nationale. C'est une question de vie ou de mort pour Hong Kong : elle attire encore de nombreux investissements étrangers mais à long terme, la pollution pourra nuire à notre compétitivité."
Des entreprises mettent en avant que l'importante pollution atmosphérique pourrait réduire l'attractivité de Hong Kong et faire vasciller sa position de grande place financière mondiale. Déjà en novembre 2006, la banque d'affaires américaine Merrill Lynch avait publié une étude indiquant que la pollution atmosphérique, enveloppant Hong Kong et s'aggravant au fil des ans, menace la compétitivité de l'île qui pourrait se voir ravir son statut de carrefour financier au profit de Singapour. Cette étude révélait également que la pollution a atteint de tels niveaux dans le territoire autonome que son rival, Singapour, pourrait voir doubler sa population d'ici 2017 et s'imposer comme un nouveau pôle financier. La bataille écologique et économique s'annonce rude !
(Source et photo : AFP Hong Kong)
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