Sorti fin 2012, le Hyundai Santa Fe de troisième génération est arrivé en milieu de carrière et a donc droit à un restylage pour soigner son démon de midi. Il est cependant extrêmement léger et tient plus de la mise à jour 3.1 que 3.5. Esthétiquement, on le reconnaît l'avant par son pare-chocs avant redessiné pour accueillir des antibrouillards et les incontournables feux de jour à LED, le tout surplombé d'une calandre satinée, et à l'arrière par des feux de stop à LED.
Pas de révolution non plus sous le capot où le 2,2 l CRDI passe de 197 à 200 ch avec des émissions de CO2 toujours très élevées allant de 149 g/km en boîte mécanique et deux roues motrices à 177 g/km en boîte automatique et transmission intégrale.
C'est finalement au niveau de l'équipement que le Santa Fe progresse le plus avec un écran tactile central qui passe de sept à huit pouces avec systèmes connectés et cartographie mise à jour gratuitement pendant sept ans, le hayon de coffre motorisé, le capteur d'angle mort, l'avertisseur de franchissement de ligne et le freinage d'urgence anti-collision. Les tarifs démarrent à 31 700 € avec le 2,0 CRDI 150 ch et la finition Initia et atteignent 49 700 € avec le 2,2 CRDI 200 ch 4WD BVA en finition Executive.
L'instant Caradisiac : compétitif jusqu'à un certain point
Le Hyundai Santa Fe dispose d'un excellent prix/équipements qui s'est encore amélioré après ce restylage et qui le rend tout à fait compétitif dans les premiers niveaux de sa gamme. Cependant, au fur et à mesure que l'on grimpe vers les finitions les plus hautes et les moteurs les plus puissants et desservi par ses émissions de CO2, le SUV coréen se retrouve face à de solides concurrents. Ainsi la version 2.2 CRDi 200 4WD Executive BVA, fer de lance du modèle, s'échange contre 49 700 € auxquels il faut ajouter 3 000 € de malus pour un total de 52 700 €, à comparer aux 53 080 € + 250 € de malus du... Jaguar F-Pace 2,0 D 180 ch BVA8 et quatre roues motrices en finition Prestige.
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