Iway est considéré comme le neck plus ultra des simulateurs de conduite.. il fallait donc que l’on fasse un test en réel pour pouvoir apprécier réellement son potentiel et si la réputation de cette usine a gaz est justifiée ou non.
Et pourtant cela n’a pas été facile. Tentative de prise de contact avec un hypothétique service de presse par mail : sans réponse. Bon pas plus mal, nous allons nous faire passer pour des clients lambdas, afin d’avoir un traitement neutre.
Appel pour prise de RDV :
> Bonjour je souhaiterais prendre rendez-vous pour venir tester vos joyeux simulateurs !
> Pas besoin de rendez-vous, venez directement !
Arrivée sur place :
> Vous avez prit rendez-vous ?
> Euh non..
> Alors pour le simulateur F1 vous aurez 2h40 d’attente car nous avons un groupe
>…. Vous avez rien de dispo ?
> le rallye
> va pour le rallye..
Après cette entrée en matière un peu chaotique je pénètre dans ce qui pourrait s’apparenter à un bunker, pour trouver enfin quelqu’un de sympathique ayant le temps de nous présenter les installations, le fonctionnement, et la prise en main.
Car c’est tout un rituel : on enfile, les combinaisons, les chaussures, les gants.. on vous présente le véhicule « attention les jeunes, vous allez piloter une C2 4 roues motrices turbo 250 chevaux », bon un peu septique par cet accueil façon école de pilotage, mais comme cela était fait sans prétentions aucunes, et dans la décontraction, on va dire que ça fait parti du folklore !
On sangle son casque (on comprendra plus tard qu’il a son utilité), on pénètre dans la C2 (une vraie de chez Citroën Sport) pour se familiariser avec les commandes : boite séquentielle, frein à main, et pour une présentation brève du circuit asphalte.
Et c’est parti pour 5 minutes de qualification (prise en main). On est tout d’abord frappé par les graphismes minimalistes.. a tel point que l’on semble évoluer au cœur du chaos, au milieu de nul part, quelques arbres pixelisés et rien d’autre.. les habitués de la PS3 ou de l’XBOX 360 risquent de pleurer. Les premières secondes sont assez déroutantes, et l’on a l’impression d’être dans un mixer géant, chaque freinage est ponctué d’une plongée vers l’avant qui semble en premier lieu excessive, idem pour les virages, accélération etc.. On essaie de rouler propre pour ne pas se faire trop secouer, on essai de limiter les tirages tout droit, le plaisir arrive petit a petit et les graphismes se font oublier.
La course commence (8 minutes) : on sort l'attaque et on commence a se mettre en confiance, a soigner ses trajectoires et a se sentir un peu grisé par l’impression de vitesse. Il est évident qu’il faut pratiquer pour progresser, car la marge d’évolution semble importante une fois que l’on a un peu un peu assimilé le mode d’emploi et les réactions particulières de l’ensemble (tendance au blocage des roues au freinage vraiment excessive). Toutefois si vous êtes un minimum habitué aux sensations de pilotage d’une « vraie auto » vous risquez d’avoir quelques déceptions en voulant jouer avec les transferts de masse qui sont retranscrits d’une manière assez particulière, et surtout par le biais entre ce qu’il se passe à l’écran et ce que ressent votre corps (un décalage que les novices ne percevront peut-être pas).
Après quelques coups de tête dans le montant de l’arceau (merci le casque), un peu de transpiration, et des sensations sympathiques on ressort content mais un peu dubitatif d’un rapport qualité/prix discutable..
Afin de vous proposer un compte rendu complet, nous vous proposerons dans les jours a venir, nos impressions sur le simulateur de F1.
NB : le parking payant est un peu mesquin, et son tarif horaire calqué sur celui des simulateurs, donc pour l’amortir vous pouvez toujours vous faire un petit gymkhana improvisé entre les poteaux afin de mettre en application l’enseignement que vous aurez tiré de ces séances de pilotage !
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