22 ex-employés du groupe automobile allemand Daimler avait porté devant la juridiction américaine une plainte à l'encontre de Mercedes-Benz pour des violations des droits de l’homme qui auraient été commises par sa filiale Mercedes pendant la dictature en Argentine (1976-1983). Une affaire douloureuse mais aussi complexe qui a abouti à un fin de non recevoir de la part de la Cour suprême.


La haute Cour n’a cependant pas jugé sur le fond de la plainte. Les plaignants, 21 Argentins et un Chilien, accusaient la hiérarchie de Mercedes d’avoir collaboré avec la dictature argentine pendant la «guerre sale» entre 1976 et 1983. Ils affirmaient que la hiérarchie de l’entreprise allemande avait identifié les agitateurs ou les résistants, les avait dénoncés au régime et avait permis de violentes descentes policières, des arrestations arbitraires, tortures et disparitions d’employés.

Une complicité du constructeur automobile avec la dictature argentine.que les plaignants pensaient pouvoir mettre à jour en invoquant des lois américaines pour obtenir réparation auprès de la maison-mère de Mercedes, Daimler. Mais la Cour suprême américaine a conclu que «Daimler n’est pas responsable devant la loi pour des abus qui auraient été engendrés par le comportement de Mercedes-Benz Argentine qui ont eu lieu entièrement hors des Etats-Unis

Dans un communiqué, une porte-parole de Daimler AG en Allemagne a expliqué que l’entreprise était «très heureuse de la décision de la Cour suprême américaine. Nous avons toujours considéré que ces accusations étaient sans fondement.». Fermer le ban.