Takata va connaître les subtilités de l'enquête criminelle. Ainsi en a-t-on décidé aux Etats-Unis et une assignation à comparaître du Grand Jury fédéral de New York a même déjà été notifiée aux représentant locaux de l'enseigne. Une démarche menée par la redoutable sénatrice Claire McCaskill, présidente de la sous-commission du Sénat pour la protection des consommateurs, et cauchemar de la General Motors.
La commission du Sénat sur les Transports et le Commerce a aussi précisé que dès le 20 novembre elle se pencherait sur ce cas à l'aune de cette interrogation redoutable : comment ces airbags défectueux ont pu être installés dans un si grand nombre de véhicules ? La NHTSA est aussi dans le collimateur tout comme Honda, qui a été le plus touché par le phénomène. Comme pour la General Motors, il s'agira de savoir si les défauts étaient connus et, donc, cachés.
Si le blason américain a été fustigé pour 32 décès, on en recense pour le moment 5 avec Takata. Mais seulement 3 sont reconnus par le mis en cause et Honda. Comment peut-on mourir d'un dysfonctionnement d'un airbag Takata ? En Malaisie, c'est une conductrice de 43 ans qui, après une collision, a reçu un éclat de métal qui a incisé son cou lors de l'explosion anormale de l'airbag.
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