Robert Kubica reconnaît se sentir comme chez lui en Italie. La course de Monza, dimanche prochain, sera en revanche un sacré défi pour le Polonais, qui ne fait pas de pronostic tant le circuit italien est spécifique.
Même s’il ne roule pas (encore) pour Ferrari, Robert Kubica se sent comme chez lui dès qu’il pose le pied en Italie ! Outre les rallyes qu’il dispute cette année dans la Botte, le pilote Renault F1 y a également roulé en monoplace. « La Pologne reste mon pays natal mais j’ai toujours couru avec des équipes italiennes en karting, en Formule Renault et en Formule 3, et j’ai vécu un an près de Monza, explique-t-il. J’ai donc de bons souvenirs de la région. En ce qui concerne ma carrière de Formule 1, c’est le circuit qui m’a permis de monter pour la première fois sur le podium en 2006. C’est certainement un circuit et un week-end très spéciaux pour moi. »
Le Polonais reconnaît en outre que Monza est un tracé atypique, qu’il n’est pas évident d’aborder. « Il présente beaucoup de sections à grande vitesse comme Ascari et la Parabolica, et puis des chicanes lentes. Il est difficile de trouver le bon équilibre pour ces sections. Il faut que la voiture soit performante dans tous les secteurs et ce n’est pas évident. Monza est le circuit le plus rapide du calendrier, ce qui veut dire que nous utiliserons des appuis très faibles, pour une configuration à traînée peu élevée. Il y a quelques années, on testait à Monza la semaine avant la course. On pouvait alors s’habituer à la voiture. De nos jours, le week-end est un peu plus difficile à aborder. L’autre facteur important à prendre en compte, c’est l’importance d’un bon grip mécanique pour la stabilité de freinage dans les chicanes, et une bonne motricité en sortie de virage. »
Le Grand Prix d’Italie est vraiment un rendez-vous à part dans le calendrier, comme le confirme le Polonais. « Le feeling de la voiture est si inhabituel - c’est comme prendre le volant d’une voiture totalement différente. Au début du week-end, on pense que l’arrière est très instable mais en fait ça reste comme ça tout le temps, on ne trouve jamais vraiment le grip et la stabilité auxquels on est habitué sur les autres circuits. C’est donc un beau défi pour les pilotes. J’aime également les grandes zones de freinage que l’on approche à très grande vitesse où il faut se montrer extrêmement précis. Il est difficile de ne pas manquer la corde lorsqu’on n’est pas habitué à la configuration sans appui aérodynamique. »
Robert Kubica, s’il a réalisé un bon résultat, ne souhaite pas donner de pronostic pour la course de Monza, en raison des spécificités de ce Grand Prix. « Spa était un bon exemple du potentiel du f-duct qui nous a permis d’être immédiatement plus compétitifs et plus proches de la tête de peloton lorsque nous l’avons monté sur la voiture. Il sera moins important à Monza car les voitures auront moins de trainée, mais il procurera toujours un avantage. Il nous faut donc voir quelles équipes l’utiliseront, et si nous pourrons être parmi elles. Le circuit peut amener son lot de surprises. Je préfère donc rester prudent en ce qui concerne les prédictions. Toutefois, si le feeling de la voiture est aussi bon qu’à Spa, il n’y aura pas de raisons pour que nous ne soyons pas compétitifs à Monza. »
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