Depuis la rocambolesque affaire d'espionnage, l'État, fort de 15% des titres et après avoir été particulièrement généreux pendant la crise financière, a décidé de s'impliquer un peu plus dans la stratégie du constructeur français, ce qui expliquerait, selon Les Échos, le retard pour trouver un successeur à Patrick Pélata, directeur général de Renault.
Pourtant, un candidat semble très bien placé : un autre Carlos, Tavares cette fois-ci, qui gère actuellement les activités de Nissan sur le continent américain, est en effet soutenu par la majorité du conseil d'administration, Carlos Ghosn y compris, et aurait rencontré ces dernières semaines les ministres de l'Industrie et de l'Économie et des Finances.
Mais sa nomination tarde, officiellement parce que Carlos Ghosn enchaîne dernièrement les déplacements, mais officieusement parce que l'État souhaiterait une refonte complète de l'organisation à la tête de Renault : il ne s'agirait plus de remplacer Patrick Pélata par une, mais par plusieurs personnes, avec une possibilité de recrutement à l'extérieur du groupe pour apporter du sang neuf.
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