Séverine Alibeu vous avait informé il y a quelques mois du partenariat conclu entre MDI et Tata Motors, portant sur la technologie du moteur à air comprimé. On en sait désormais un peu plus sur la voiture qui inspirera le constructeur indien. En deux mots : plutôt féline...
Je me permets de faire l'impasse sur le fonctionnement du moteur, déjà expliqué ici sur Caradisiac. Concentrons-nous donc sur la voiture qui servira de modèle à Tata. Et ce serait à priori davantage la CityCATs que la MiniCATs qui remporterait le morceau.
Voici la CityCATs deuxième du nom. Conçue par MDI, la CityCATs 2 est la grande sœur de la CityCATs, un véhicule jusqu'à présent plus habitué au laboratoire qu'à la circulation. Plus confortable et plus spacieuse, la voiture a aussi bénéficié des études de style et d'ergonomie menées sur la MiniCATs.
Actuellement en phase de développement, ce véhicule propre pourra être décliné sous plus de 10 versions. Monospace, berline, taxi, affaire, break, fourgon... seront donc de la partie et ce, après seulement quelques modifications du véhicule de base : un pick-up double cabines.
Pouvant accueillir entre 3 et 6 passagers, selon la variante, la CityCATs 2 mise sur l'habitabilité et offrira le maximum de place aux occupants. Le volume du coffre est lui aussi impressionnant compte tenu de la taille du véhicule : 1200 dm3 sous tablette pour 4,10 m de long !
Avec seulement 25 ch pour 870 kilos le véhicule pourra atteindre les 110 km/h en vitesse de pointe. Niveau autonomie, MDI table sur 180 km en zone urbaine en zéro pollution et sur 80 km sur route.
On retrouve aussi l'idée d'un volant central sur cette voiture qui ne devrait rentrer en production qu'un an après la MiniCATs. Son prix avoisinera en moyenne les 13 000 euros.
Et c'est donc ce tarif qui pousse à dire que Tata ne fera que s'inspirer du modèle de MDI. En effet, le constructeur indien souhaite lui produire des véhicules à 2000 euros pièce ! Il va donc falloir faire quelques sacrifices...
Enfin, il faut aussi souligner le projet doublement écologique de Guy Nègre, le créateur de la PME française. En effet, outre une voiture propre, l'ingénieur niçois compte lancer sa première unité de production dans l'Hexagone à la fin de 2008 via des usines-concessions. Le principe de ce concept de concessionnaire-fabricant ? Une distribution des voitures... sans pollution ! Une orientation industrielle qui a déjà séduit « Nous avons signé une quarantaine de contrats dans le monde entier pour des unités de ce type », explique Guy Nègre.
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