US F1 qui ne s’est jamais présentée sur la grille, faute de moyens ; Campos Meta 1 qui a trouvé son salut grâce à l'homme d'affaires espagnol Jose Ramon Carabante pour devenir Hispania Racing Team… La F1 coûte chère, mais selon Bernie Ecclestone, « c’est ainsi ».
Les écuries citées ne sont pas les seules concernées. Au sujet de Force India, Adrian Sutil, par exemple, a déclaré récemment qu’il s’agissait « d’une petite équipe et c’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas soutenir le rythme de développement de Red Bull, Ferrari, McLaren et Mercedes ».
Cela revient-il à dire que si les moyens ne peuvent atteindre ceux des top-teams, une petite structure est vouée à l’échec ? « Ce n’est pas juste si une équipe avec un budget de 60 millions de livres (70 millions d’euros) doit concourir contre un concurrent dont le budget atteint 300 millions (350 en euros). Mais c’est comme ça, estime Bernie Ecclestone. Cette injustice est la même dans tous les sports. Prenez le football, par exemple. Le Real Madrid ou le Bayern Munich peuvent dépenser 60 millions de livres pour s’offrir un joueur. D’autres clubs, non. La vie n’est pas juste ».
La volonté de Max Mosley de fixer une limite budgétaire, lorsqu’il était Président de la FIA, n’aurait pas empêché les dérives, pense Ecclestone. « Les personnes impliquées en F1 dépenseront toujours l’argent qu’ils ont dans leurs poches. C’est un fait. Seules les limites techniques peuvent être un frein aux dépenses. Je pense que nous allons dans le bon sens. La stabilité du règlement aidera à économiser de l’argent ».
Vient alors la question de l’intérêt du pilote « payant », dont la valise sera remplie de billets, mais dont les performances n’aideront pas une équipe à viser plus haut que les capacités de sa recrue. « Encore une fois, c’est ainsi. Mais si un pilote a quelque chose de spécial, une écurie cherchera toujours un moyen de la garder, même s’il n’amène pas de budget. Si des sponsors sont prêts à investir, ils seront toujours OK pour le prendre ».
Quant aux solutions trouvées par certains, comme Frank Williams, dont l’écurie est entrée ce matin à la bourse de Francfort pour pérenniser son avenir, Bernie Ecclestone pense que c’est une bonne chose. « D’autres devraient penser de la même manière, car je pense qu’il y a suffisamment d’investisseurs intéressés. La F1 est de loin la meilleure plateforme mondiale pour une entreprise », argue-t-il.
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