Auparavant et pour protéger sa marque automobile nationale propriété d'état, il était impossible pour un constructeur étranger de s'établir en Malaisie et extrêmement cher d'y exporter ses véhicules à cause de droits de douane extrêmement élevés. Mais avant même d'avoir revendu Proton à DRB-Hicom (c'était en 2012), l'État malais a entrepris d'ouvrir ses frontières aux constructeurs étrangers afin de stopper la dégradation de la situation économique du pays et d'inverser la tendance qui a fait reculer l'économie de la Malaisie derrière celles de la Thaïlande et de l'Indonésie. Dans un premier temps, en 2010, il est devenu possible pour les étrangers de fabriquer sur place des véhicules d'une cylindrée supérieure à 1,8 l et aujourd'hui, début 2014, le journal Les Echos nous explique que, désormais, la production des véhicules de moins de 1,8 l de cylindrée devient possible.


Mieux, le gouvernement malais qui a décidé d'appliquer sa réforme sans délai a indiqué que les intéressés bénéficieront d'aides fiscales afin d'installer des usines dans le pays. Objectif : redevenir un des centres de production le plus dynamique de l'Asie du Sud-Est.