Plus le temps passe et plus la technologie de la pile à combustible évolue et devient accessible. Le dernier exemple en date est français et pourrait bien marquer le coup. En effet, la société française Symbio Fcell (qui a produit la pile à combustible pour le prototype de course Green GT), en association avec le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) vient de dévoiler une nouvelle pile à combustible annoncée « au meilleur niveau mondial ». Le plus gros du travail a été porté sur les plaques bipolaires, constituées de platine, un matériau très cher (50 000 euros le kilo) qui constitue le plus gros du coût d'une pile à combustible.
Les équipes de travail sont arrivées à un résultat probant puisque les ingénieurs ont réussi à réduire de moitié la quantité de platine nécessaire pour concevoir les plaques. Mieux encore, le produit fini amène « une augmentation des performances intrinsèques, une réduction de près de moitié du volume des systèmes complets de piles à combustible et une simplification de l’assemblage pour une production industrielle de série ». Symbio Fcell s'est par ailleurs fait une spécialité : l'installation de piles à combustible sur des autos électriques sans toucher à l'architecture du véhicule. Cela permet notamment d'avoir un prolongateur d'autonomie facile à mettre en place.
« Nous visons le marché des véhicules utilitaires électriques des flottes et des collectivités locales. Nous leur apportons une solution clé en main comportant l’installation de la pile dans le véhicule et la station de recharge en hydrogène (via un partenaire) à un coût compétitif par rapport à celui des véhicules Diesel », a confirmé Bertrand Chauvet, directeur marketing de Symbio Fcell.
L'entreprise vise donc l'industrialisation et serait même en discussion avec un constructeur automobile. Il ne manque plus qu'une méthode relativement propre pour produire de l'hydrogène.
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