Le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo et la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet ont fait savoir qu'ils condamnaient fermement les pollutions marines et les dégazages. Leur nouvelle action : mettre en place des mesures significatives contre ces actes de pollution illégaux commis par certains navires peu scrupuleux du patrimoine commun que sont les océans et leurs littoraux. D'après eux, ces pollutions volontaires, actes de négligence et d’absence du respect minimum pour la chose commune, doivent être sévèrement punies.

Le ministère de l'Ecologie souligne que ces derniers jours, plusieurs pollutions ont dû être traitées par les services maritimes sur les littoraux français et, dernièrement, une nappe d’hydrocarbures a été repérée par un avion de la surveillance des pollutions maritimes au large du Sud-Est de la Corse : si ces événements peuvent être considérés comme locaux lorsqu'ils sont pris individuellement, l’accumulation de leurs effets a des conséquences importantes sur les espèces et les habitats marins, sur les stocks de poissons, sur la qualité de l’eau et des plages et sur la santé générale des océans. C'est pourquoi le ministère annonce qu'il va exercer une pression sans relâche sur ces comportements inacceptables : il va mettre en place prochainement un dispositif de surveillance aérienne renforcé, y compris la nuit.

Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet soulignent que la loi interdit tout dégazage en mer et tout déballastage : la convention internationale POLMAR réglemente strictement les rejets de toute substance polluante comme les hydrocarbures, la plupart des substances chimiques ainsi que les eaux usées et les déchets organiques. Des instructions ont été passées pour une application stricte du droit. Ces actes sont alors passibles d’une caution de 15 millions d’euros et d’une amende fixée par le juge selon le préjudice.

(Source : ministère de l'Ecologie Photo : Marine nationale)