A force de rechercher continuellement des saucisses pour contenter vos appétits charcutiers, j’aurais presque la fâcheuse tendance a devenir difficile. En effet mon seuil de tolérance a l’agression visuelle est devenu véritablement haut placé.

Par conséquent en découvrant une pareille 106, pardon saucisse, je reste de marbre, et mon impression faussée ferrait qu’elle me semblerait presque trop sobre pour figurer dans la secte des gastronomes.

Et pourtant elle a tout pour. L’habitacle notamment qui se voit recouvrir intégralement par une espèce de peau de serpent du sol au plafond agrémenté par quelques petites touches lumineuses qui devraient susciter l’admiration des lecteurs de Caradisiac les plus expérimentés. Et dans le coffre, c’est la jungle ! Mais s’il n’y avait que ça, elle ne mériterait sûrement pas son titre, car c’est essentiellement en raison de sa peinture (superbement réalisée d’ailleurs) que nous parlons de cette Peugeot 106 aujourd’hui.

Serpent, crocodile, ou autre reptile indéterminé l’inspiration générale n’est pas sans nous rappeler la Mercedes SL Crocodile Dundee, mais dans une thématique beaucoup plus haute en couleur.