Le président américain George W. Bush est souvent accusé en Europe de traîner des pieds afin d'infléchir le changement climatique. La Maison Blanche veut faire bonne figure : elle a annoncé que le président américain a appelé les grandes puissances mondiales à une conférence mondiale sur le réchauffement climatique à Washington les 27 et 28 septembre 2007. Le but de cette conférence : fixer un objectif à long terme de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Elle avait été proposée dans un discours le 31 mai et rassemblera les Etats-Unis, 15 pays, l'Union européenne et les Nations unies.

Bush a invité des représentants d'Australie, du Brésil, de Grande-Bretagne, du Canada, de Chine, de France, d'Allemagne, d'Inde, d'Italie, d'Indonésie, du Japon, du Mexique, de Russie, d'Afrique du Sud, de Corée du Sud, de la Commission européenne et de l'ONU. Il a écrit dans son invitation : "Les Etats-Unis s'engagent à collaborer avec d'autres grandes puissances pour contribuer de manière précise à un nouveau cadre mondial d'ici à la fin 2008 afin de participer à un accord international dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) d'ici à 2009. J'interviendrais lors de cette conférence qui sera présidée par la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice." D'après une porte-parole de la Maison Blanche, Dana PerinoBush, Bush a invité le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et a demandé d'envoyer des représentants au Premier ministre britannique Gordon Brown, au président français Nicolas Sarkozy, à la chancelière allemande Angela Merkel et au Premier ministre italien Romano Prodi. Il a dit que ces dirigeants européens avaient montré une grande responsabilité et un grand intérêt dans la question du changement climatique.

Source : AFP Photo : Le Figaro