Bref, dans ce bras de fer, les leviers d'action de l'Iran sont assez peu nombreux et Peugeot en est forcément un. De fait, le vice président iranien Mohammad Reza Rahimi a tenté de répliquer aux sanctions en menaçant Peugeot de « l'amener à la banqueroute » en cessant de lui acheter des pièces.
«Si nous le décidons, nous pouvons mener à la banqueroute la société Peugeot. Si demain nous cessons les importations de pièces de rechange de Peugeot, les ventes de la compagnie vont baisser de 2,5 milliards de dollars» (1,8 milliard d'euros). Si nous fronçons les sourcils, une partie de l'industrie automobile française va s'effondrer»
Évidemment, Peugeot a tout de suite rappelé que le partenariat commercial avec les marques Saïpa et Iran Khodro qui produisent des voitures sous licence représentait « moins de 1% du Chiffre d'Affaires de groupe PSA » et que ces menaces étaient un tantinet exagérées. L'Iran est tout de même le premier producteur au Moyent-Orient avec 1,4 million de véhicules sortis de chaîne en 2009. Dans ce climat délétère, Kia qui est également un partenaire de Saïpa a décidé de cesser toute relation avec l'Iran.
Via Les Echos
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