Il y a un peu plus d'un an, Kimi Raïkkönen remportait le GP Canada devant le septuple Champion du Monde Michael Schumacher. Parti en 7e position sur la grille de départ, le Finlandais avait dû batailler ferme pour battre le pilote Allemand lors d'une course à rebondissements multiples. Depuis le début de la saison 2006, les McLaren Mercedes n'ont plus le même éclat. Les problèmes mécaniques à répétition et un manque de fiabilité certain ont réduit l'écurie germano-britannique à un rôle de figuration, incapable de rivaliser avec Renault et Ferrari. Pourtant, depuis le GP de Silverstone, les Mclaren Mercedes et Kimi Raïkkönen semblent sortir du tunnel. Les deux flèches d'argent sont à nouveau fiables et performantes, ce qui a permis à « Iceman » de se mesurer aux ténors du championnat et surtout de remonter sur le podium. « Le circuit de Montréal se caractérise par ses lignes droites et ses virages lents. De ce fait, et probablement plus que sur d'autres circuits, il nous faudra une voiture bien équilibrée pour négocier les virages et surtout pour en sortir. Sans ça, vous pouvez perdre beaucoup de temps en ligne droite. La piste offre un niveau d'adhérence assez faible et ne sera pas très dur avec nos pneus Michelin. Nous devrions donc utiliser des gommes tendres. Il faut être très précis à Montréal, car c'est un circuit tracé sur des routes ouvertes à la circulation et les rails sont très proches de la piste. En début de week-end, la piste est généralement poussiéreuse, mais ça va en s'améliorant avec le dépôt de gomme. Ma victoire de l'année dernière a été fantastique et après nos bons essais privés de la semaine passée, j'espère que nous pourrons signer un autre bon résultat. » A commenté Kimi Raïkkönen « Les circuits de Silverstone et de Montréal sont rapides, mais différents. A Silverstone, il n'y a pas de gros freinages. En revanche, le freinage sera un élément-clé de la course de Montréal. C'est le circuit le plus exigeant dans ce domaine. Il faudra en outre se concentrer sur la stabilité de la monoplace au freinage. On peut améliorer les performances au freinage en jouant sur plusieurs facteurs, notamment sur la distribution des masses ou sur l'équilibre aérodynamique et mécanique. En plus d'un freinage efficace, une bonne efficacité en ligne droite est aussi vitale à Montréal, surtout si vous voulez dépasser. On peut tenter quelque chose à ce niveau, surtout dans la dernière épingle. La course de Montréal est géniale, surtout parce qu'elle se ne déroule pas loin du centre-ville. L'ambiance là-bas, c'est comme si c'était le carnaval ! J'aime beaucoup cette course et j'espère que cela se passera mieux pour moi cette année. » A exprimé Juan Pablo Montoya
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