L’idée faisait à l’origine partie du projet Grenelle 2 et devait permettre aux villes françaises de plus de 300 000 habitants de mettre en place un péage urbain. Le Grenelle 2, qui sera examiné par le Sénat en mai, passait hier en commission à l’Assemblée. Et le péage urbain n’a pas séduit, c’est le moins qu’on puisse dire, puisqu’un amendement le supprimant du projet initial a été voté pour supprimer, selon les dires de serge Grouard, rapporteur UMP du texte, un projet placé dans « une logique de taxation » qui « ne rapporte pas grand chose ».

L’idée du péage urbain tel qu’on le connaît déjà à Londres, à Rome, à Stockholm ou encore à Oslo avait pourtant du bon. Il ne s’agissait pas simplement de faire payer les automobilistes, mais d’utiliser cette nouvelle manne financière pour développer, en partenariat avec les communes avoisinantes, les transports en commun ainsi que toutes les infrastructures adaptées aux problématiques du développement durable, avec pour objectif final de faire baisser le trafic dans les villes et favoriser un environnement urbain plus agréable car moins dense et moins pollué.

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