La direction a imposé un calendrier de discussions au terme duquel des mesures seront prises pour améliorer la compétitivité des sites français et ainsi leur garantir le maintien de l'activité de production. Mais la tournure que prennent ces réunions commence à provoquer quelques remous chez les salariés qui commencent à se mobiliser sur plusieurs sites à l'appel des syndicats.
Ils étaient une centaine sur le site de Lardy (Ingénierie) employant 2000 personnes et environ 400 au Technocentre de Guyancourt (10,000 salariés) à se réunir pendant un peu moins d'une heure pour exprimer leur désaccord avec les attaques de la direction sur leurs rémunérations et sur la politique de mobilités ainsi que sur la remise en cause du temps de travail. Dans la liste des mécontentements, on pouvait entendre la mobilité intersites qui deviendrait obligatoire selon les cas et la fin du compte épargne formation qui reviendrait à effectuer les formations durant le temps de travail.
À Lardy, c'est « le climat de pression sur la mobilité pour les ingénieurs et la remise en cause du temps de travail qui tend à un retour en arrière vers les 39h et à faire travailler entre 3 et 6 jours gratuitement suivant les catégories » qui était mis en avant.
La prochaine réunion sur la compétitivité aura lieu le 11 décembre, la CGT a déjà annoncé son intention d'organiser « une action plus visible dans tous les sites du groupe ».
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