C'est à la fin de ce mois que les usines européennes de Toyota vont fermer leurs portes durant une huitaine de jour avant de rouvrir et de fonctionner à rythme ralenti en fonction des arrivées de pièces détachées. Les sites concernés sont les usines d'Onnaing en France, Burnaston en Angleterre, Adapazari en Turquie, Jelcz-Laskowice en Pologne et Deeside en Grande-Bretagne.


Ceci est la conséquence de l'arrêt durant une dizaine de jours de la production au Japon suite au tsunami et au tremblement de terre qu'a connu le Nord du pays. Même si l'usine d'Onnaing reçoit la majorité de ses pièces détachés de sous traitants basés en Europe, certains équipements arrivent du Japon. Aux USA, les usines du groupe ont déjà fermé 6 jours pour la même raison.


À Onnaing, cette fermeture se fait sur fond de protestation, l'usine étant en grève depuis plusieurs jours. Les ouvriers réclament un 13e mois et une prime de 800 euros et protestent contre la gestion de la direction :

« Il n’est pas normal que tous les sites du groupe payent les conséquences des économies faites par les grands patrons. Nous allons être au chômage partiel, c’est encore l’Etat qui va payer nos salaires, alors que Toyota continue d’afficher des profits impressionnants tous les ans. »