Mazda MX-5
Dates clés
- Commercialisation : mai 1998 à décembre 2005
En bref
Cette deuxième génération du petit roadster Mazda a abandonné ses phares inclinables mais reste craquante à souhait. Bien que refondue techniquement, elle offre au regard une ligne qui l'apparente encore de près à sa célèbre devancière mais progresse, de fait, dans tous les domaines. Notamment le comportement routier, l'équipement, et la présentation intérieure. C'est souvent un bon achat, et, la plupart du temps, les modèles proposés à la vente ont peu roulé.
Caradisiac a aimé
- Les moteurs
- La boîte de vitesse
- Le plaisir de conduite
- La capote aisée à manier (même si pas électrique)
Caradisiac n'a pas aimé
- Le peu de confort
- L'absence de protections de carrosserie
- Le coffre
- Les réactions sur le mouillé
- La finition intérieure
Nos versions préférées
- 1.8 140 9CV
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Son plaisir de conduite : évident, même avec le plus modeste des deux moteurs.
- Les moteurs : assez vigoureux malgré la modestie de leur cylindrée. Et ils sont capables de tourner jusqu'à des régimes élevés (7 000 tr/mn).
- La boîte de vitesses : particulièrement réussie, avec un levier court, très agréable à manier, capable d'être manipulé hyper vite.
- Le freinage : les distances d’arrêt sont courtes. L'ABS est de série.
- Le tempérament ludique : comportement routier efficace, joueur aux mains de conducteur initiés. Mais gare sur le mouillé (voir ci-dessous).
- Sa capote : très aisée à manier (même si elle n'est pas électrique).
- Sa fiabilité : très satisfaisante dans l'ensemble.
Ce qui peut faire hésiter
- Son peu de confort : la suspension est raide, ce qui se ressent surtout à des allures modestes : les inégalités de chaussée sont alors retranscrites avec trop de fidélité.
- L'absence de protection latérale : rien ne protège la carrosserie des éraflures. Les boucliers peints ne sont pas épargnés, surtout sur les voitures ayant beaucoup fréquenté les centres urbains.
- Le coffre : volume vraiment très réduit.
- La finition intérieure : rien de critiquable visuellement, mais les garnissages ne sont pas choisis avec un grand souci de luxe. Il set vrai qu'on se situe dans la tradition des roadster anglais des années 50-60, on ne peut plus sommaires en matière de finition. Ici cependant, le vieillissement est bon.
- Les réactions sur le mouillé : le caractère de propulsion reprend le dessus. Et les accélérations trop vigoureuses ne sont pas de mise sur sol glissant.
- Son équipement : pas de lacune, certes, mais sans fioriture moderne ni gadget.
- Ses bruits de finition intérieure.
Budget
Achat / Cote :
Aucun modèle ne sera bradée par son vendeur. Mais la folie autour des MX-5, avec des cours complètement irréalistes, est maintenant révolue.
Consommation :
Pas de gourmandise excessive, même si le 1.8 engloutit sensiblement plus de carburant.
Assurance :
Plutôt chère, évidemment, car il s'agit d'un découvrable à capote souple, pour lequel la prime vol est assez élevée.
Prix des pièces :
Pièces vraiment chères dans l'ensemble.
Entretien :
Entretien tous les 15 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint).. Remplacement de la courroie de distribution tous les 90 000 km. Pas d'opération particulièrement lourde à redouter avant des kilométrages élevés.
Fiabilité
Description :
Remarquable bilan à l'utilisation : le taux d'incidents se montre très réduit. Et, surtout, dans la grande tradition de la marque, cette génération du MX-5 offre une grande longévité de tous ses organes mécaniques. Les fantaisies électroniques sont aussi extrêmement rares. Et presque rien ne menace, jusqu'à de forts kilométrages, l'utilisation au quotidien. La lunette en verre de cette série offre un bien meilleur vieillissement, évidemment, que celle en plastique de nombreuses concurrentes.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Rien à signaler comme faiblesse répétitive grave
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteurs. Sur les modèles fabriqués jusqu’en 2001, vieillissement parfois incertain des fils de bougies (fils haute tension) au bout de 4 à 5 ans.
- Couvre-capote. Tendance à se déformer du couvre-capote, de constitution trop mince.
- Optiques avant. Sur quelques voitures, condensation interne dans les optiques de phares.
- Aération. Léger dysfonctionnement sur la répartition des flux d’air : arrivée permanente d’air sur les pieds.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Rien de particulier à signaler ; en tout cas pas d'épidémie répétitive rencontrée durant sa carrière.
Rappel de rectification en concession :
- Optiques anti-brouillards. Sur les modèles fabriqués jusqu’en février 2003, fragilité reconnue des pattes de fixation des anti-brouillards avant : elles peuvent se dilater avec la chaleur dégagée par les ampoules et, à terme, se rompre ; rappel en juin 2003 : pose d’une agrafe de maintien supplémentaire derrière les supports de lampe.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 1.8 140 9CV
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