McLaren arrive en Australie avec un système d'échappement moins complexe. Un pas en arrière censé résoudre les problèmes de fiabilité de la MP4-26.


McLaren espère que les vicissitudes hivernales ne seront plus qu’un lointain souvenir à Melbourne. Depuis les derniers essais de Barcelone, la firme de Woking a mis les bouchées doubles pour combler son retard abyssal. « Je ne suis pas satisfait de la fiabilité et des performances de la voiture après les tests, se désole le directeur de l’équipe, Martin Whitmarsh. Nous avons effectué des changements drastiques que nous verrons en Australie. Cela est un peu risqué, mais je pense que c’était la bonne chose à faire. Nous espérons que les risques s'avèrent infondés et que la voiture soit plus compétitive en Australie. »

L'interdiction du double diffuseur cette année a été un véritable casse-tête pour les ingénieurs. Certaines équipes, dont McLaren, ont développé des sytèmes d'échappement indédits pour compenser la perte d'appuis. Martin Whitmarsh reconnaît avoir trop repoussé les limites de l’innovation dans ce domaine. A trop vouloir innover, le système est devenu incompréhensible pour l’équipe, impactant même la fiabilité de la voiture. « Je dirais que le nouveau système est une conception plus simple que ce que nous avions auparavant. Nous avons eu des idées très créatives, dont certaines peuvent avoir des résultats spectaculaires. Mais, même si elles promettent de bons résultats, elles doivent être suffisamment solides pour être compétitives. Franchement, certaines de nos solutions ne l’étaient pas, et c’est pour cette raison que nous sommes revenus dessus. »

Ces changements permettront-ils à Lewis Hamilton et à Jenson Button de se battre pour la victoire à Melbourne ? Martin Whitmarsh reste évasif. « Je ne peux pas faire de prédictions, mais vous avez toujours l’ambition de gagner des courses. Je ne prédis pas que nous allons gagner, je dis juste que c’est notre objectif » conclut-il.



En partenariat avec


McLaren abandonne son système d'échappement