En remportant la courte Super Spéciale de jeudi soir, dessinée dans les rues de Guanajuato, Solberg affirme ses ambitions.
La Super Spéciale est certes un exercice atypique car dangereux où prendre des risques peut s'avérer inutile. Et pourtant. Son classement ne conditionne pas l'ordre de départ pour le second jour du rallye, aujourd'hui donc, où Hirvonen devra ouvrir la voie en raison de sa position de leader au championnat. Les frileux y lâchent donc du lest pour ne pas tenter une sortie de route, les autres attaquent au maximum en sachant que la moindre seconde peut aujourd'hui être décisive sur un rallye de WRC.
Du propre aveu de Daniel Elena, le co-équipier de Sébastien Loeb, la spéciale 1 de Guanajuato longue de 1,05 km "n'est pas une spéciale facile car elle est très courte et donc facile d'y faire des erreurs, notamment à cause des pavés si vous avez des pneus froids. Le parcours débute pas un tunnel avec quatre virages très glissants où il est très facile de taper quelque chose".
Malgré une touchette avec le mur dans le tunnel, Petter Solberg y mène donc la meute au terme de cette première spéciale, devançant Loeb (+0"2) et Ogier (+0"5) de certes quelques dixièmes seulement, mais en repoussant les pilotes Ford à plus d'une seconde déjà, Latvala s'avouant 1"2 plus lent, tandis que Hirvonen pointe à 1"6.
Notons la bonne 7e place du revenant Novikov (Ford), à 2"7, ou encore la 9e place de Mads Ostberg (Ford), à 2"8 du temps de référence de Petter Solberg.
Les choses sérieuses débuteront aujourd'hui, à 8h43 heure locale (14h43 heure française), avec la spéciale d'Alfaro, longue de 26,01 km.
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