La prime à la casse a montré son efficacité pour inciter les propriétaires de voitures anciennes à les troquer contre des modèles neufs puisqu’elle est des éléments essentiels qui ont permis à l’année 2009 de battre des records de vente malgré un très mauvais départ. A l’heure où cette mesure va prendre fin ou disparaître progressivement dans certains pays européens, Bruxelles a annoncé en soutenir le prolongement.
Sur les 2.270.000 véhicules vendus en France en 2009, 575 000 seraient directement imputables à l’incitation financière de la prime à la casse. Cette mesure, efficace donc dans sa stimulation économique dans une période de crise, devrait cependant petit à petit devenir moins intéressante à partir du 1er janvier pour finalement disparaître, un schéma qu’a aussi décidé de suivre l’Italie, tandis que l’Allemagne préfère la stopper net.
Mais dans une interview accordée au journal italien El Giornale, Antonio Tajani, commissaire européen aux Transports, s’est déclarée favorable à un prolongement en Europe, sous certaines conditions : "qu'elles soient limitées dans le temps et destinées à une véritable casse du véhicule polluant et à l'achat d'un nouveau qui soit éco-compatible".
Mais l’écologie n’est bien sûr pas la seule motivation : l’automobile est "un secteur clé en Europe, vu qu'il donne du travail à 12 millions de personnes. […] Une politique verte ne peut pas être faite contre l'industrie, la sortie de la crise prévoit de la part de l'UE des primes à l'innovation et des interventions en faveur de l'accès au crédit. On en parlera en 2010".
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