Dans son édition parue aujourd’hui, Auto Plus révèle qu’une opération a été lancée par la gendarmerie afin de repérer les automobilistes s’étant portés acquéreur d’un détecteur de radar sur internet. Une information confirmée par les forces de l’ordre.
Nous vous parlions récemment de la possible future interdiction des avertisseurs de radar de type Coyote, mais un autre dispositif l’est déjà : les détecteurs de radar. Ne se basant ni sur des emplacements GPS ou sur des informations données par les autres utilisateurs, ceux-ci, comme leur nom l’indique, captent les ondes émises par les radars tant fixes que mobiles et préviennent ainsi le conducteur.
Pas besoin de vous prendre en flagrant délit d’utilisation ou même de le trouver dans votre boîte à gant, sa simple possession est punie par l'article R413-15 et plutôt sévèrement : 1500€ d’amende, le retrait de deux points de permis, la confiscation du matériel (ou de la voiture elle-même, s’il est monté de façon fixe) et même une possible suspension de permis. Interdits à la vente en France, cela n’empêchait visiblement pas certains automobilistes de s’en porter acquéreur sur des sites étrangers.
Bien mal leur en a pris, puisque selon l’hebdomadaire Auto Plus, la gendarmerie nationale est parvenue lors d’une opération spéciale à obtenir l’identité de 600 acheteurs qui ont soit été convoqués, soit ont eu la désagréable surprise de voir des hommes en uniforme venir sonner à leur porte. Tout le matériel a été systématiquement saisi dans un premier temps.
L'information a été confirmée par les forces de l'ordre, qui n'ont pas souhaité donner de détails sur les méthodes utilisées pour obtenir la liste de ces acheteurs.
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