La liste des absents du salon de Francfort était déjà longue : Honda, Mitsubishi, Cadillac, Chevrolet et Nissan avaient préféré passer la main par soucis d’économie en ces temps obscurs de crise. Pour le salon de Tokyo et malgré une économie commençant à refaire surface, on pourrait presque parler d’hécatombe.

C’est aujourd’hui que le salon de Tokyo ouvre ses portes au public dans une atmosphère plutôt morose. Car le marché automobile japonais a été frappé de plein fouet par la crise et peine à panser ses plaies : les prévisions de ventes de voitures dans l’archipel pour l’année 2009 annoncent une baisse de 8,5%. Et comme les voitures étrangères n’y représentent que 3% des ventes, nombreux sont ceux qui ont voulu s’économiser le luxe de s’y rendre en se cantonnant au salon de Shanghai.

En fait, sur les 26 constructeurs non japonais qui ont fait le déplacement l’année dernière, ils n’en restent plus que 3 cette année. Et on ne peut pas vraiment dire que ce sont des poids lourds de l’industrie puisqu’il s’agit d’Alpina, Caterham et Lotus, qui n'y vend par exemple que 4000 voitures… Une désertion qui a au moins comme avantage de pouvoir économiser de l’espace, puisque la surface d’exposition a tout simplement été divisée par deux.

Source : E24