En s’imposant en Australie tandis que Loeb essuyait un abandon, Mikko Hirvonen est revenu à 15 points du Français, leader du WRC. Il est reste trois courses, à commencer par la France, et selon lui rien n’est joué.
Vainqueur de la manche d’ouverture en Suède en février dernier, le Finlandais de chez Ford ne s’était plus imposé jusqu’à son déplacement aux antipodes il y a deux semaines. Sa régularité, au fil de la saison, lui a cependant permis de rester au contact des pilotes Citroën, au point de reprendre dernièrement la deuxième place du classement à Sébastien Ogier, victime lui aussi d’une touchette éliminatoire en Australie. Avec quinze points de retard sur Sébastien Loeb, l’espoir d’être encore titré reste d’actualité.
« Je m’arrêterais si je n’estimais pas que je pourrai encore y parvenir, a confié Mikko à Eurosport. Je sais que ce sera difficile et que cela peut sembler irréaliste mais je sais garder les pieds sur terre. Il y a encore une chance, avec au programme deux rallyes asphalte et un sur terre. Cela signifie simplement qu’il faut que j’en remporte au moins deux. Ce sera difficile en France, mais il reste l’Espagne. La première journée se déroule sur la terre. Il nous faudra donc essayer prendre de l’avance afin de la gérer les deux jours suivants sur le goudron. Et puis il reste la Grande-Bretagne, où tout peut arriver. Donc tout est possible ».
Si d’aventure il venait à franchir en vainqueur, dimanche, le podium au pied du Parlement Européen, Hirvonen ferait un joli pied de nez à son rival pour le titre. « Ce serait une belle revanche sur ses supporters français, si après qu’il se soit imposé en Finlande, dans ma ville natale de Jyvaskyla, je l’emportait dans la sienne. J’aimerais la gagner, mais nous savons combien il est rapide, particulièrement ici. On ne sait jamais », a-t-il plaisanté.
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