L’original – L’HOLDEN FJ fut produite en Australie de 1953 à 1956 à 169.969 unités. Elle était proposée en versions (berlines) Sedan standard, affaires et spécial mais aussi en van et pick-up. Son prix était de £1.023 lors de son lancement. Elle recevait un moteur 6 cylindres de 2.160 cm3 développant 60 ch à 2.800 tr/mn. Sa vitesse de pointe n’était que de 130 km/h.
La miniature – Liminaire : il y avait longtemps que l’arrivée d’un nouveau modèle ne me procure un tel coup de cœur de par sa présentation. Et quand on en connaît le prix (32,10 euros) cela ne fait qu’amplifier la sensation. Si un réducteur est capable de nous proposer un tel résultat, les autres doivent s’aligner sur lui, non l’inverse. C’est pourquoi ce modèle se voit attribuer la note maximum pour les modèles sans ouvrants, note que je trouve insuffisante en l’espèce, je lui aurais bien attribuer un 5++ en plus d'un « coup de cœur » bien mérité.
Réduite par auto Art, cette FJ se révèle un véritable petit bijou tout en finesse dans le traitement des détails. Lignes, volumes, coloris, gravures et pièces rapportées métalliques, tout contribue à la grande réussite de ce modèle. Toutefois il y a une question à laquelle je n’ai pas trouvé réponse pour l’instant. A quoi peuvent bien correspondre les deux petites zones creuses présentes en haut des montants du pare-brise. Elles ne figurent pas sur le modèle original que j’ai pu voir sur le net ? Mais c’est si discret que l’on peut les ignorer. Ceci étant, outre des lignes aux rondeurs magnifiques et des « chromes » hyper réalistes tant ils sont fins et correctement insérés dans la carrosserie, il convient de noter la finesse de la gravure de la calandre et le beau dessin des roues avec leurs jantes au cerclage chromé et à l’enjoliveur au centre peint. De toute beauté ! De même pour le sabot d’aile arrière et les monogrammes rapportés sur les côté du capot moteur ou le coffre arrière. Il en va de même pour les poignées de portières ou de coffre. Les feux arrière sont corrects. Passons à l’intérieur où les surprises nous attendent. Outre les deux banquettes au vert légèrement plus foncé que la carrosserie, il est permis de s’attarder sur une planche de bord détaillée mais aussi et surtout sur les contreportes qui arborent des poignées intérieures rapportées et « chromées » et le dossier de la banquette avant qui reçoit un cendrier lui aussi rapporté et « chromé ». Et pour « chapeauter » le tout, si l’on incline la voiture nous découvrons qu’elle possède un ciel de pavillon avec pare-soleils et éclairage central ! C’est encore trop rare de nos jours pour ne pas être doublement signalé. Et puisque la voiture est inclinée, retournons-la en plein pour admirer le travail caché de la reproduction des deux trains roulant et de l’ensemble mécanique. Comme sur tout modèle de ce réducteur les roues avant sont orientables mais en plus, ici leur rotation agit sur les éléments de la direction. Rien que du beau travail, qui ne sera complet que si le volant venait à tourner lui aussi. Et en plus la miniature roule bien. J’en voudrais bien d’autres de cette facture…
HOLDEN FJ Sedan de 1954
AUTO ART – réf. 53314
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