Il est vingt-deux heures, alors filons DS.


Chez Citroën, cela n’aura échappé à personne, DS (en tout cas pour le moment DS3 puisqu’elle est toute seule… ou presque) cartonne. DS, c’est « Distinctive Series ». Vous aurez sans doute également remarqué que le logo (oui, parlons de logo) DS est positionné au-dessus des habituels chevrons. Bref, les DS sont un peu (il faut bien y mettre une bonne dose de chicanes, au sens canadien du terme) les « autos plus » de la gamme du constructeur aux chevrons. Question : où va-t-il nous emmener ainsi, à considérer que, chez Citroën, une vision mabusienne délibérée de l’avenir de la marque existe (esprit marketing, es-tu là ?) ?


Prenons maintenant un archétype : BMW. Chez BMW, les rôles sont établis depuis longtemps. Il y a le logo et il y a le double haricot. Chacun est à sa place depuis longtemps : le logo en haut, les haricots au ras des pâquerettes. Et cela ne se discute pas.


C’est là-même où intervient l’effet « double mind ». Citroën va-t-il évoluer à la manière de BMW ou essaie-t-il de produire l’effet inverse de Ferrari avec sa gamme morte Dino (les Dino devaient être des véhicules d’entrée de gamme, distincts de la marque Ferrari), la réussite en plus ?


Pendant ce temps-là, chez Aston Martin, on navigue toujours à l’aveuglette. Un coup David Brown est appelé à la rescousse (DB9 par exemple), un coup (plusieurs même) il ne l’est pas (nouvelles Virage et One-77, « 911 interne »)…